L'histoire :
Akko est toute excitée aujourd’hui en classe car le voyage scolaire approche. La demoiselle montre à ses amis une brochure sur leur destination et leur fait la liste des activités qui lui font envie. Seulement, avant les vacances, il a deux problèmes qui attendent les jeunes filles : les examens et le festival du lycée. Pendant le cours de sport, Kuno n’est vraiment pas motivée : il faut répéter la chorégraphie de la danse avec un foulard de couleur et l’idée de faire ça en public la dérange au plus haut point. Akko a quant à elle un autre problème. Cette dernière essaye en effet d’agir de façon naturelle avec Mari mais a bien du mal à se contrôler. Le soir, après le bain, Akko voit qu’elle a reçu un message sur son téléphone. Elle se dépêche de le lire en pensant que cela vient de Mari mais ce n’est hélas pas le cas. C’est un élève de terminale à qui Sugi avait donné le numéro d’Akko qui souhaiterait un rendez-vous. Akko refuse en prétextant sortir avec quelqu’un : après tout, depuis qu’elle a embrassé Mari, il semblerait qu’elles sortent ensemble. Seulement, Mari n’a pas du tout interprété son baiser de la même façon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume articulé autour de Mari et un autre centré sur Akko, celui-ci alterne les visions de Mari et d’Akko : la première a décidé de faire un trait sur ses sentiments pour préserver son amitié, tandis que la deuxième se demande comment sortir avec une fille. Avec des non-dits qui rongent et quelques malentendus qui induisent en erreur, l’histoire n’avance pas très vite er manque certes un peu de rythme mais cela ne gêne pas le moins du monde : à la place, on prend le temps de voir les personnages se questionner et évoluer à leur rythme, ce qui est appréciable et bien mis en scène. Avec la question de l’amour entre filles vient également celle du désir : rien de sexuel encore, mais l’idée est seulement évoquée car le sujet est surtout la naissance et l’acceptation de cet amour différent et non pas de nous montrer des jeunes filles en train de batifoler. Le ton est certes très sentimental mais reste néanmoins assez fin et léger, faisant flotter un doux parfum d’amour qui nous donne envie de lire la suite - et déjà – fin dans le volume suivant.
