L'histoire :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’il est décevant de voir qu’il s’agit du dernier volume de la série ! Après les 2 précédents opus assez moyens, ce quatrième tome relevait pourtant un peu le niveau et on regrette finalement en le refermant de ne jamais pouvoir connaître la raison pour laquelle Goku a acquit tous ses pouvoirs. Il y a des chances que la fin de cette série ait été causée, entre autres, par la lassitude du public japonais due à un manque de fil rouge dans l’histoire. Buichi Terasawa a simplement repris ses habitudes de la série Cobra (Taïfu) mais avec un petit quelque chose en moins et un gros quelque chose en plus, ce dernier étant malheureusement un point faible : Goku peut en effet tout faire grâce à son contrôle total de tout ce qui possède un circuit imprimé, et il y a donc très peu de challenge. L’auteur ne compense pas ce souci par d’autres aspects et le suspense est donc rarement de la partie. La première histoire de ce volume amène pourtant un peu de piquant avec une ennemie dont l’ADN peut se modifier à volonté pour prendre n’importe quelle forme et qui est quasiment immortelle. Quant à la seconde, elle est plutôt centrée sur le héros et, si elle ne conclut pas la série, a au moins le mérite de présenter une fin réussie comme Terasawa en fait si bien parfois. Les graphismes sont comme l’ambiance de la série : sombres et adultes, de gros encrages et un tramage conséquent renforçant cet aspect. Le découpage est varié, les plans choisis et cinématographiques, et on sent dans ces planches tout l’amour de l’auteur pour les ambiances de polars cyberpunk fantastiques. Une série à lire pour les fans de Cobra ou des background sombres, mais qui n’a pas su exploiter pleinement son potentiel ; dommage.