L'histoire :
Hinari est réveillé de manière charmante puisque Yasoshima est en train de le masturber. Néanmoins, le policier n’apprécie pas de se faire tripoter dès le matin, dans son sommeil qui plus est, et se met donc à râler. Un peu plus tard, les deux jeunes hommes et deux de leurs collègues se rendent au café tenu par Hiraki. Là, ils remarquent que Mlle Kureha - la serveuse - a un bleu au visage ainsi que d’autres sur les bras. Celle-ci leur explique qu’elle est tombée mais personne n’y croit et ce, même si Hiraki confirme ses dires : il est claire que la femme a été frappée. Par ailleurs, ils entendent des clients médire sur Hiraki qui aurait tendance à coller Kureha et à se comporter comme un stalker. Un peu plus tard, une jeune femme est retrouvée morte dans un parc non loin du café. Sur les lieux du crime, Hinari aperçoit Hiraki dans la foule des badauds observant la scène. Le patron du café ne tarde pas à être suspect car des preuves s’accumulent contre lui (trace de pas, grain de café, témoin l’ayant aperçu dans les parages...). Pourtant, Hinari refuse de croire que l’homme est coupable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier volume se concentrait sur la relation entre Hinari et Yasoshima plutôt que sur les enquêtes, c’est le contraire qui se passe ici. En effet, les deux jeunes hommes sont désormais ensemble (même s’ils n’ont pas officialisé la chose) et ce sont donc les investigations sur des histoires sombres qui sont mises en avant. Ainsi, la première moitié du volume s’articule autour des personnages secondaires du café pour une affaire de meurtres et de femmes battues, puis la deuxième traite de trafic de drogue et d’humains avant de chercher un pervers qui sévit dans le train. Le ton est résolument plus sombre, avec un petit aspect glauque, mais cela offre un peu de profondeur au récit qui s’en trouve alors plus prenant. On est vite immergé dans l’histoire et on se surprend même à ressentir la tension. Même si l’ambiance générale a changé, on a tout de même le droit à un peu de légèreté car la relation entre le policier et le scientifique est assez amusante et les scènes coquines - à défaut d’être très torrides - sont là pour détendre l’atmosphère. Au final, ce diptyque présente un contexte original et un couple sympathique : bref, un titre à essayer.