L'histoire de la série :
Les jumeaux Nita et Ichino ont décidé de travailler le milieu de l’animation et ce, contre la volonté de leurs parents. Mais ils vont découvrir que la vie d’un petit studio n’est pas toujours facile.
L'histoire :
Depuis quelque temps, Nita demeure introuvable pour son entourage. Ichino, sa sœur jumelle, n’a pas de nouvelles non plus et, lorsque la production envoie quelqu’un chercher les lay-out de Nita, elle est obligée d’avouer que son frère a disparu. Ichino doit alors essuyer la colère de l’homme et s’excuse à la place de son frère. L’absence de ce dernier étant considérablement gênante pour les autres, Nita va être viré s’il ne revient pas et c’est Ichino qui est chargée de le lui annoncer. Elle reçoit alors la visite de son amie surnommée Leader : cette dernière est montée sur Tokyo car une maison d’édition a remarqué un certain potentiel chez elle. Ichino lui confie alors ses problèmes et lui fait part de son intention de déménager. En effet, en l’absence de Nita, elle ne sera pas en mesure de payer le loyer mais elle a beaucoup de mal à trouver un autre appartement. Au studio d’animation, l’ambiance se dégrade de plus en plus et l’absence de Nita est très mal vue par les autres intervallistes. En fait, celui-ci a trouvé refuge chez Mitaka et, en pleine dépression, il refuse de sortir et d’affronter l’extérieur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième volume, les explications techniques du métier d’animateur sont quelque peu laissées de côté et ce sont les relations entre les personnages sont mises en avant. En effet, l’auteur cherche à nous montrer combien le travail d’équipe est important et la volonté un élément indispensable pour supporter la pression du métier, tout cela à travers Nita et Ichino qui vont suivre deux voies différentes, cette dernière prenant de plus en plus son émancipation. Le bouleversement dans l’organisation du studio va également changer la donne et permet de relancer l’intrigue pour les prochains volumes. Mauvais point pour l’éditeur, on notera une bulle (page 170) où la traduction est manquante. Du côté des dessins, le style garde un peu de son aspect crayonné des débuts et le découpage est à la fois dynamique et original. Par contre, les décors sont beaucoup moins présents qu’à l’accoutumée et les silhouettes des personnages sont toujours, de temps en temps, un peu disloquées, sans oublier le tramage de fond qui ternit régulièrement les cases et vient ainsi altérer la lisibilité des graphismes. Au final, malgré des dessins de qualité moyenne, l’histoire reste intéressante et prometteuse pour la suite.