L'histoire :
Taiyô vient de perdre son frère dans un accident de voiture. Celui-ci était basketteur dans le lycée où elle ira à la rentrée et la jeune fille passe donc déposer une gerbe de fleurs sous un des paniers du terrain où il venait souvent s’entraîner. Là, elle rencontre Mizuto, lui aussi futur lycéen dans le même établissement. Lorsqu’elle l’apprend, elle lui fait la promesse de devenir manager du club de basket à la rentrée pour rendre hommage à son frère décédé. Le jour venu, Taiyô se rend donc au gymnase, malgré les avertissements de ses amies qui la mettent en garde contre la mauvaise réputation des membres du club, et tombe en pleine dispute entre le capitaine et un des joueurs, Kojûrô, qui se fait mettre dehors. Celui-ci lui apprend que le capitaine est un vrai tyran, qu’il refuse de devenir son esclave et qu’il préfère encore quitter l’équipe. Malgré tout, grâce à sa persévérance, Taiyô va finir par le convaincre de venir avec elle demander au capitaine de les incorporer au club. Quant à Mizuto, celui-ci se montre froid et distant avec la jeune fille, allant même jusqu’à lui dire qu’elle devrait oublier la promesse qu’ils se sont faite car ce n’est pas cela qui ramènera son frère à la vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avant Tout sauf un ange (également chez Taïfu), Takako Shigematsu réalisait ce shôjo en trois tomes sur fond de basket-ball. Et trois tomes s’avéreront largement suffisants vu le peu d’originalité de ce manga aux personnages et au déroulement stéréotypés, et aux graphismes simplistes et peu travaillés. Le dessin rappelle nombre de shôjos du début des années 90 et s’avère au final assez décevant : décors simplistes, tramage vite posé, vêtements et détails minimalistes. Ajoutez à cela le triangle amoureux classique avec le beau gosse calme aux cheveux clairs et le beau gosse nerveux aux cheveux bruns, ainsi que le sempaï beau gosse autoritaire à lunettes ainsi que le beau gosse rebelle à cicatrices, et nous voilà en présence d’un beau ramassis de personnages types (et beaux gosses, ne l’oublions pas). L’héroïne, nunuche de premier ordre, n’échappe pas non plus à la règle : petite, fragile, ingénue, et dont tout le monde tombe amoureux. Le basket n’est qu’un prétexte pour l’entourer de sportifs grands et forts (d’où le titre) mais on ne voit au final pratiquement pas de beaux éphèbes en sueur, tant pis pour le fan-service de ces demoiselles. A réserver aux fans de l’auteur…
