L'histoire :
Les vacances approchant, Hinoki décide de mettre les choses au clair avec Mizuto, son frère par alliance : tous les deux sont amoureux de Taiyô et il est temps de se déclarer, même si au moins l’un d’eux se prendra un râteau. C’est pourquoi Hinoki a acheté quatre billets pour le parc d’attractions : ainsi, les deux jeunes hommes, Taiyô et son amie Sasa s’y rendent ensemble. Du fait de la présence de cette dernière, les occasions pour parler en tête à tête avec Taiyô se font difficiles. C’est alors que Hinoki aperçoit une maison hantée et les quatre jeunes gens s’y engouffrent. Au bout de quelques minutes, les faux fantômes font hurler Sasa et, dans l’agitation, les adolescents se séparent involontairement en deux groupes. Mizuto se retrouve alors seul avec Taiyô et repense à sa conversation avec son frère. Il est interrompu dans ses pensées lorsque Taiyô trébuche et tombe dans ses bras. Le jeune homme l’enlace et lui déclare l’avoir réellement aimé, semant le trouble dans l’esprit de la jeune fille. A la sortie de cette attraction, Hinoki observe Mizuto et Taiyô mais ne voit rien de changé dans leur comportement. Il décide donc d’entraîner Taiyô avec lui dans la grande roue pour lui faire sa déclaration…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le début de ce troisième et dernier volume nous promettait une conclusion plus intéressante que l’ensemble de la série puisque, dès les premiers chapitres, Hinoki et Mizuto se déclarent à Taiyô et que cette dernière fait rapidement son choix (et pas forcément celui auquel on s’attendait). Malheureusement, une fois le couple formé, l’auteur n’a rien trouvé de mieux pour faire durer le titre que le bon vieux coup du père qui a promis sa fille à un autre jeune homme. Et, come si cela n’était pas suffisant, ce dernier n’est autre que le capitaine de l’équipe de basket, Tsukishiro, et celui-ci va obliger la demoiselle à jouer le jeu pour des raisons grotesques. Une fois de plus, le scénario déçoit et le manque de travail sur les graphismes n’aide pas non plus. Les décors sont toujours aussi peu nombreux, le tramage laisse à désirer et, malgré une forte expressivité, les personnages ne sont pas toujours soignés. Jusqu’au bout, Les géants de mon cœur n’aura pas su nous convaincre, empêtré dans son classicisme et ses dessins de faible qualité.