L'histoire :
Pour que sa petite-fille trouve un mari convenable, son grand-père décide de la faire entrer en contact avec sa cousine Anna Wakai car cette dernière a un bon poste chez Kadobishi, une grosse entreprise. Ainsi, elle pourra sûrement trouver un mari parmi les collaborateurs d’Anna. Celle-ci organise donc une rencontre entre célibataires et y convie Miko, mais le succès de la jeune femme auprès des hommes rend les autres femmes jalouses. Ces dernières orientent alors la conversation sur les grandes universités d’où elles sont issues afin de rabaisser Miko et l’ambiance se dégrade rapidement. Rentrées bredouilles, Anna et Miko vont boire un verre dans un bar et en sortant croisent deux jeunes hommes. L’un d’eux vient de se faire plaquer et déprime totalement. Sans prévenir, Anna ouvre son tailleur et montre qu’elle ne porte aucun sous-vêtement, avant de proposer de le consoler. Tous les quatre vont ensuite louer une salle de karaoké où ils vont s’adonner à une partie de jambes en l’air qui ne sera que le début d’une série d’aventures sexuelles communes pour les deux jeunes femmes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les frasques sexuelles de Miko continuent dans ce second tome, mais cette fois on s’éloigne presque complétement de son métier d’intérimaire et les rencontres sexuelles n’ont donc plus vraiment à voir avec les différentes missions de la jeune femme. Autant dire qu’il n’y a donc plus aucune spécificité au niveau de l’histoire qui n’a de fait plus vraiment d’intérêt. L’autre nouveauté est que l’auteur a choisi de mettre sur le devant de la scène aux côté de l’héroïne Miko le personnage principal d’un de ses autres titres, Les loisirs d’Anna. Du coup, on a droit à pas mal de séances de sexe entre filles, plus des sessions à trois ou quatre avec un ou deux hommes. Cela n’apporte pas grand-chose par rapport à avant où il y avait déjà ce genre de choses, si ce n’est de changer de partenaire de jeu, car la patronne de Miko est ainsi mise en retrait, purement et simplement remplacée par Anna. Globalement, les défauts sont les mêmes que dans le volet précédent : ronds blancs de censure trop gros sur les pénétrations, et construction systématique des chapitres selon le même modèle (en dehors du tout dernier, c’est toujours scène de sexe / flash-back / reprise de la même scène de sexe). Il y a aussi quelques problèmes dans les dialogues ou l’adaptation (il manque un mot, il y a des points d’interrogation à la place d’exclamation, du texte qui dépasse de sa bulle...). Par contre, les scènes d’action en elles-mêmes se montrent plus variées, que ce soit dans les positions choisies ou bien le déroulement. Les demoiselles sont quant à elles mamelues à outrance (mais cela passe bien) et les fluides corporels sont exagérément présents, pour un rendu globalement sympathique. A noter, la présence en guest star dans l’un des chapitres de Natsumi, un personnage d’une autre série de l’auteur, Megami l’hotaku. Sur la fin, les manigances politiques du grand-père de l’héroïne n’ont pas grand intérêt, mais l’essentiel de l’ouvrage n’est encore une fois pas le scénario, donc cela n’a pas énormément d’importance. Comme Les loisirs d’Anna avant lui, Les vacances de Miko est donc un hentaï à peu près efficace point de vue sexe à défaut de proposer une histoire palpitante.