L'histoire :
Sur le chemin qui le mène chez son oncle, Nakahara a un mauvais pressentiment et craint que les choses ne soient pas au beau fixe. Malheureusement, son intuition se confirme car il entend un gros bruit venant de l’intérieur au moment où il sonne. Sentant les problèmes, le jeune homme ouvre alors la porte et découvre une scène terrible : sa grand-mère a été blessée et sa mère est en pleine crise, retenue tant bien que mal par son oncle. Dès qu’elle voit le garçon, sa mère parvient à se dégager de son étreinte et se jette sur Nakahara pour tenter de l’étrangler en lui reprochant tous ses malheurs. Le collégien est sauvé par son oncle et son grand-père mais s’en tire avec une blessure à la tête. Un peu plus tard, la famille est à l’hôpital. Pendant que ses grands-parents se désolent et que son oncle va voir le médecin, Nakahara va voir sa mère dans sa chambre mais celle-ci ne le reconnaît pas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième et dernier volet, Kojima et Nakahara connaissent tous les deux des problèmes qui empêchent leur relation d’avancer mais la teneur est différente selon de qui il s’agit : le premier est manque de baisers et de caresses, tandis que le second est envahi par les problèmes familiaux et les remords. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui sont les principaux ennuis car cela fait énormément de peine à Nakahara et c’est également la raison qui pousse le garçon à se refermer sur lui et donc délaisser Kojima. La lumière sur l’état de santé de la mère de Nakahara est enfin faite et on réalise à quel point les choses sont aussi graves que tristes. L’auteur ne nous a pas habitués à des récits aussi tragiques mais force est de constater qu’elle dévoile ici une maturité et une sensibilité dans la narration qui rendent le tout absolument prenant. Quant aux problèmes de Kojima, cela allège agréablement l’ensemble et nous permet d’avoir quelques petites passages érotiques : cela évite à l’intrigue de tomber dans le pathos et se montre plaisant à suivre. De plus, le dénouement final n’est pas aussi prévisible qu’on pourrait le penser et cela fait également plaisir à voir : comme le dit la mangaka, tous ne seront pas ravis de ne pas avoir un happy end de bout en bout, mais ceux qui sauront apprécier l’originalité seront comblés.