L'histoire :
Alors qu’Eitarô est dans la rue avec son colocataire Obi, tous deux aperçoivent Shiina, la petite amie de ce dernier, en compagnie très proche d’un autre homme. Eitarô craint qu’il y ait un problème mais Obi fait un signe jovial à son amie et celle-ci s’en va dans un love hôtel passer du bon temps avec sa conquête. Après une session torride, la jeune femme éconduit l’homme en question en refusant un prochain rendez-vous. Quelques temps plus tard, Shiina se rend à l’appartement d’Eitarô pour y retrouver Obi mais celui-ci n’est pas là. Elle discute alors avec Eitarô et ce dernier lui fait part de ses réticences concernant son style de vie qu’il trouve un peu trop libre à son goût, remettant même en cause sa vision de l’amour et sa relation avec son colocataire. Mais Shiina le rembarre et le jeune homme, vexé, préfère partir. Sorti sur un coup de tête malgré l’heure tardive et le froid, Eitarô a pourtant oublié de prendre un manteau. Il part donc se réfugier dans un café ouvert 24 heures sur 24 et passe un coup de fil à Emu, sa petite amie, pour lui demander ce que ressent une femme amoureuse. Puis, repensant aux diverses filles qu’il a connues, il se rend compte que chacune d’entre elle avait une perception personnelle de l’amour, mais qu’il ne retrouve rien de tout cela chez Shiina…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà le cinquième volume pour cette série et l’auteur trouve toujours le moyen de renouveler les situations et de varier les thèmes. Au programme cette fois-ci : les amours libertines de Shiina avec ce qui se révélera être un maniaque, une course pour trouver love hôtel encore libre à l’heure de pointe pour Eitarô et Emu, la lutte d’Ide contre une séductrice acharnée à qui elle fait de l’ombre, et les déboires d’Eitarô avec une jolie policière éméchée. Tout en continuant de suivre les personnages principaux et quelques-uns des secondaires, l’auteur fait donc varier les histoires afin de ne pas lasser ses lecteurs, et la mission est réussie. Le trait est agréable : des lignes arrondies qui siéent aussi bien aux formes des jeunes filles qu’aux scènes comiques. Le découpage et la mise en scène sont soignés, et l’auteur n’oublie pas non plus de placer des décors et de tramer correctement ses planches, même si, sur ces derniers points, le niveau n’est pas toujours homogène en fonction des chapitres. Encore une fois, suivre l’évolution des amours d’Eitarô et d’Emu ainsi que la vie des amis du jeune homme est agréable et l’on attend le volume suivant pour s’en régaler de nouveau.