L'histoire :
Takagi est un playboy. Il trouve régulièrement de belles jeunes filles sans complexe et lubriques pour assouvir ses besoins primaires, mais pourtant, il sent au fond de lui qu’il lui manque quelque chose. Mais quoi ? Déambulant dans la rue tout en réfléchissant à ce problème, il voit alors Eitarô dans un café et décide d’aller la taquiner un peu pour s’occuper. Il se rend soudain compte que celui-ci est accompagné de sa copine et de sa jeune sœur Ai, celle-là même qu’il avait essayé de draguer quelques temps auparavant. Il propose alors de les accompagner et tous s’en vont au bowling. Là, Takagi propose de mettre un enjeu aux parties : l’équipe des perdants devra embrasser celle des gagnants. L’idée plaît tout de suite à Emu car, celle-ci étant en tandem avec Takagi, elle espère bien pouvoir embrasser Eitarô. Takagi, quant à lui, a fomenté ce plan afin de pouvoir emballer Ai, alors que cette dernière veut à tout prix gagner pour éviter cela. Le seul hic est qu’elle et son frère sont tout à fait nuls à ce sport alors qu’Emu et Takagi semblent au contraire se débrouiller comme des chefs. Après deux parties, la sanction tombe : Eitarô et sa sœur ont perdu. Si ce dernier n’a pas trop de problème pour embrasser sa petite amie, il n’en va pas de même pour Ai, qui embrasse finalement Takagi sur la joue. Malgré ce baiser tout sauf osé, le playboy de ces dames pique alors un fard et se demande ce qui lui arrive…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme d’habitude, l’auteur nous plonge avec son héros et ses amis dans de nombreuses situations toujours aussi variées. Au menu de ce nouveau tome : la lutte entre un playboy et la meilleure amie de Ai pour obtenir les faveurs de cette dernière, le tournage d’une pub pour la société qui emploie Eitarô où ce dernier va devoir remplacer au pied levé le comédien principal et ainsi donner la réplique à la dessinatrice avec laquelle il lui arrive toujours pas mal d’ennuis, une séance d’amour au téléphone, et une histoire bonus spéciale où un naufragé rencontre une jolie sirène. Le tout est un peu moins sexuel qu’à l’accoutumée car les scènes de relations charnelles restent finalement assez softs, mais c’est plutôt le sexy qui est à l’honneur avec pas mal de scènes déshabillées ou d’attouchements coquins qui ne vont pas très loin. Encore une fois, l’auteur soigne ses personnages et les relations se complexifient de plus en plus. Par contre, les décors sont les grands oubliés de ce sixième tome, ce qui nous déçoit un peu, la série nous ayant habitués à mieux. Néanmoins, on passe comme d’habitude un très bon moment à la lecture de cet opus et, n’en ayant toujours pas assez, on attend encore une fois la suite avec impatience. Petit bémol pour l’éditeur : voici déjà deux volumes que le quatrième de couverture est titré « Love Junkies 4 ».
