L'histoire :
Un collègue de bureau vient voir Eitarô pour lui prêter son appareil photo car celui-ci a prévu de faire quelques clichés d’Emu lors de la manifestation sportive du lycée. En regardant comment s’en servir, il se rend compte qu’il y a déjà quelques photographies dans la mémoire de l’appareil. Il s’agit d’images de femmes nues que son collègue a downloadées lors de chats érotiques. Pour ne pas faire de gaffe, Sakakibara prend alors de nombreux clichés du bureau afin de ne pas tomber immédiatement sur les photos érotiques lorsqu’il visualisera les dernières prises. Une fois au lycée, avec sa casquette, ses lunettes de soleil et son appareil photo, Eitarô est pris pour un pervers par Madarao, le camarade de classe d’Emu amoureux de cette dernière… Quelques jours plus tard, au festival automobile de Tôkyô, Eitarô fait la promotion de sa société auprès de leur meilleur client, la société automobile Mazoka. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir que Miho fait partie des hôtesses présentes pour aguicher les clients devant les nouveaux modèles de voitures. Cette dernière lui demande alors de bien vouloir venir à son secours si jamais un pervers venait s’en prendre à elle, ce qui arrive apparemment assez souvent dans ce genre de manifestations ou certains viennent uniquement pour prendre des photos coquines des hôtesses. C’est d’ailleurs le cas du jeune Yamazaki, le petit frère d’une des amies de Miho qui a jeté son dévolu sur elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant tranquillement par la petite histoire de la fête sportive du lycée d’Emu, ce neuvième volume prend ensuite une toute autre tournure avec le salon automobile où Eitarô retrouve Miho avec qui il a déjà entretenu une relation ambiguë. Ces chapitres sont d’autant plus prenants qu’on sait maintenant que Miho est toujours amoureuse de lui et qu’Eitarô n’est pas insensible à la demoiselle. D’ailleurs, l’auteur l’a bien compris puisque, une fois encore, leur relation va faire un grand pas en avant, à tel point qu’Emu et Miho vont désormais clairement rentrer en compétition pour les faveurs du jeune homme, ce dernier n’étant plus si sûr que cela de ses choix passés. Du lourd côté scénaristique, donc, et la dernière scène du volume nous fait même nous demander si Emu ne va pas définitivement être reléguée à la seconde place… De tout point de vue, les graphismes sont soignés : cadrages recherchés, découpage variés, tramage fourni, décors présents lorsque cela est nécessaire. Les personnages sont charismatiques et acquièrent de plus en plus de profondeur, à tel point que l’on suit beaucoup plus cette série pour son côté romance que son côté sexuel. Bien sûr, ce dernier n’est pas pour autant en reste avec de nombreuses scènes coquines où le corps de ces demoiselles est très bien mis en valeur par le trait de l’auteur qui est, rappelons-le, une femme.
