L'histoire :
Emu s’est vue aborder dans la rue par deux hommes prétendant recruter des jeunes filles pour des photos et les a suivis dans un café. Là, ceux-ci lui expliquent qu’ils travaillent pour un photographe célèbre et qu’il s’agit de poser en maillot de bain. Comme Emu est déprimée, son visage triste fait dire à l’un d’eux qu’une telle séance lui permettrait de révéler sa personnalité et de se sentir bien mieux. La perspective de ne plus être la même après cette expérience convainc Emu d’accepter la carte de visite des deux hommes afin de les rappeler plus tard. En sortant du café, la jeune fille tombe sur Madarao qui, inquiet, la cherchait. Il apprend l’entrevue qu’a eu son amie avec les deux hommes et, flairant l’arnaque à des kilomètres, lui demande de renoncer de manière musclée. Mais Emu se sent agressée et lui rappelle qu’il n’est pas son petit ami, avant de partir sans demander son reste. Peu de temps après, Emu se rend chez Eitarô pour lui annoncer qu’elle va réaliser une séance photo malgré le fait que tout le monde lui a répété qu’il devait s’agir d’un piège. Le jeune homme étant avec Miho, il décide pourtant de ne pas lui ouvrir et c’est devant la porte fermée qu’Emu tient son discours. La jeune fille lui explique qu’elle ne renoncera à cela que si c’est lui qui lui demande, et Miho voit bien qu’Eitarô se fait violence pour ne pas répondre. Elle décide alors d’ouvrir à Emu mais la jeune fille est repartie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant directement suite aux événements tragiques de la fin du tome précédent, celui-ci reprend donc la dérive d’Emu qui, se voyant abordée par deux inconnus dans la rue, décide de les suivre dans un café. Ces derniers lui expliquent qu’ils recherchent des modèles pour poser en maillot de bain mais il s’agit d’une arnaque, le véritable but de la manœuvre étant de réaliser des photos pornographiques tout en se tapant les jeunes filles qu’ils droguent au passage. Entre ça et le départ de Miho qui a lieu au même moment, autant dire que la première moitié des chapitres n’est pas franchement des plus amusantes, le ton étant plutôt au drame. La seconde partie est plus légère et raconte entre autres la « romance » de deux collègues d’Eitarô qui se draguent par le biais d’Internet mais sans savoir qu’il s’agit en fait de quelqu’un qui travaille juste à côté d’eux. Les chapitres suivant racontent la suite de la relation naissante entre Emu et Madarao, et une histoire courte est présentée en bonus de fin (accessoirement, on aurait bien aimé avoir une petite note de l’éditeur pour savoir d’où vient ce chapitre et quand il a été réalisé). Le vrai point noir de ce volume est l’édition française qui comporte de nombreux défauts : erreurs dans les textes (première page de l’épisode bonus par exemple), traduction parfois étrange (Emu parle de « pâtés » en tenant des brioches à la viande), et papier coupé si court que des notes en bas de page disparaissent (p149) ! Un bon volume, surtout dans la première partie, mais le soufflé retombe un peu ensuite. On espère que la suite reviendra au top.