L'histoire :
A l’accueil de la First Agency, une jeune fille se présente et demande si Sakakibara travaille bien dans la société. En fait, la jeune fille a ramassé son badge de l’entreprise qu’il avait fait tomber quelques temps plus tôt lorsqu’il l’avait abordée dans la rue, croyant qu’il s’agissait de Miho. De retour au bureau, Sakakibara se voit remettre son badge par une des hôtesses d’accueil et il se trouve que la jeune femme qui l’a ramené a aussi laissé ses coordonnées : apparemment, elle s’appelle Tsukusu et travaille dans un cabaret un peu spécial où les filles font du cosplay ! Le soir même, Sakakibara décide de s’y rendre pour remercier la jeune fille. A peine est-il arrivé devant le club qu’un rabatteur le fait entrer et demande à ce qu’on lui prépare Tsukusu. Sakakibara s’assied et voit alors arriver devant lui la jeune femme déguisée en Cutey Honey. Après l’avoir reconnue, Tsukusu lui sert à boire et lui explique à quel moment il avait perdu sa carte : lorsqu’il l’avait prise pour quelqu’un d’autre dans la rue une semaine auparavant. Intriguée, la jeune femme lui demande alors qui est Miho…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis que l’auteur a pris le parti de laisser tomber les relations frivoles et de caser le héros avec des « régulières », le côté scénaristique de la série a largement gagné en qualité, faisant même parfois oublier qu’il s’agit avant tout d’un manga érotique. Mais pour rester crédible de ce point de vue, le scénario doit aussi s’aménager des transitions lorsqu’un tournant majeur se produit, et c’est exactement ce qui s’est passé lorsque Miho a disparu. C’est pourquoi ce 13ème tome fait la part belle à la remise en selle de Sakakibara qui, tout doucement, commence à se remettre d’avoir perdu Miho. Du coup, le côté sexuel est moins présent, même si on a tout de même le droit au minimum syndical. D’ailleurs, l’épisode 100 est un spécial anniversaire et rattrape un peu le niveau de ce côté-là. Cet épisode est aussi l’occasion pour l’auteur de se taper un délire, tant graphique que scénaristique, et de se (nous) faire plaisir en reprenant la plupart des personnages féminins que le héros a fréquenté dans un remake érotique d’Alice aux pays des merveilles, et ce, seulement en une trentaine de pages. La mise en avant de Shinako est de plus en plus prononcée dans cet opus et il n’est pas impossible que sa relation avec Sakakibara devienne plus sérieuse dans le futur. Histoire à suivre dans les prochains tomes.