L'histoire :
Sae est un beau jeune homme travaillant comme mannequin avec son ami Kazuki, dont il squatte d’ailleurs l’appartement. En rentrant chez lui, il s’aperçoit que les pièces ont été vidées et passe immédiatement un coup de fil à Kazuki. Celui-ci l’informe alors qu’ils ont été mis dehors car l’appartement va être transformé en dortoir et qu’il avait oublié de le prévenir. D’ailleurs, il était au courant depuis six mois mais n’avait pas vraiment compris de quoi il s’agissait. Le fait est qu’ils sont maintenant à la rue et Kazuki propose à Sae de venir le rejoindre à l’hôtel de la gare, mais celui-ci préfère aller voir les offres de location d’appartements. A l’agence, il tombe sur une jeune femme qui lui propose de venir habiter en colocation chez elle dans un grand appartement, et pour vraiment pas cher. Mais il lui rétorque que la colocation avec une personne du sexe opposé pourrait s’avérer compliqué. C’est alors que la jeune femme lui avoue être en réalité un travesti nommé Naoyuki. Sae accepte donc l’offre et s’installe le soir même dans l’appartement. Le lendemain, Naoyuki étant toujours à la recherche d’un second colocataire, Sae lui propose de rencontrer Kazuki. Mais le rendez-vous tourne court lorsque Naoyuki se rend compte que Kazuki est un de ses amis d’enfance…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Love me tender est un jôsei plutôt original car, chose peu courante dans la production française, il met en scène des bisexuels. Ce premier volume sert surtout à poser les bases et à présenter un peu les personnages et leur background. Le tout est traité de manière légère et un peu humoristique, accompagnant ainsi assez bien le caractère du personnage principal, plutôt désinvolte. Le fait que certains personnages soient bisexuels laisse de nombreuses opportunités de rebondissements et l’ont voit déjà divers romances entremêlées poindrent le bout de leur nez. Le trait utilisé est classique du style jôsei : dessins aérés, beaucoup de plans fixes, graphismes tendant vers le réalisme... Les décors sont suffisamment visibles pour meubler correctement les cases nécessaires, et les tramages, très présents, sont utilisés à bon escient. En bref, un premier volume intéressant, aux graphismes corrects et bien adaptés à l’histoire. Maintenant que tout est en place, on attend de voir si le prochain volume nous plongera enfin plus profondément dans la romance ou, tout du moins, apportera de l’eau au moulin.