L'histoire :
Depuis quelques temps, un lycéen vient régulièrement au café Kazamidori et fixe d’un air étrange le comptoir. Nao, qui y travaille travesti en serveuse, en parle à ses amis qui lui expliquent qu’il y a de fortes chances pour que le jeune homme soit amoureux de lui. Ils décident donc de venir au café le lendemain pour voir à quoi ressemble ce fameux garçon. C’est justement ce jour là où, après avoir passé sa commande, l’inconnu aborde Nao : après lui avoir attrapé le bras, il lui donne une lettre et s’enfuit du café. Le soir, après le travail, Nao ouvre la lettre mais, à la surprise générale, il ne s’agit pas d’une déclaration d’amour. En fait, le jeune homme est un lycéen nommé Shô qui a été fort surpris d’apprendre que Nao est en fait un garçon, et il voudrait que ce dernier lui donne des conseils en maquillage et en vêtements. Kazuki, qui a l’habitude de penser comme un pervers, déchiffre rapidement cette lettre : Shô aime se travestir. Le lendemain, Nao boit un café avec Shô qui lui avoue qu’il voudrait devenir comme lui pour se faire remarquer par celui qu’il aime. Devant une telle innocence, Nao et ses amis acceptent d’aider Shô…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A défaut de faire avancer l’intrigue, ce cinquième volume enrichit l’histoire en faisant apparaître deux nouveaux personnages : un garçon qui veut se travestir en femme, ainsi que son exact opposé, c’est-à-dire une fille qui s’habille comme un homme. Ces deux-là vont facilement s’intégrer au groupe, de manière plus ou moins surprenante, et apporter une petite touche de nouveauté au scénario. Sur un ton léger et agréable, l’histoire se lit avec plaisir et le vent de folie qui règne nous emporte sur son passage. Certes, les choses n’évoluent que très peu mais l’ambiance fraîche et détendue ainsi que les gags nous le font facilement oublier. Graphiquement, on notera des défauts comme les silhouettes grossières des personnages et un découpage classique, mais avec un découpage dynamique et des protagonistes expressifs, l’ensemble se montre au final relativement correct. Un volume de transition donc, qui se montre assez divertissant.
