L'histoire :
Hybride de lion et de cétacé, Vulnera n’a pas d’enveloppe charnelle et est invisible aux yeux des humains normaux. Shinobu a cependant la capacité de voir ceux qui sont de la race des cétacés et se voit donc chargé de faire l’éducation de Vulnera afin que celui-ci soit capable de prendre une forme humaine. Shinobu prend très à cœur son travail car son père lui a bien fait comprendre qu’aucun échec ne serait toléré. Aussi, il se rend au château de son nouveau maître avec un sabre particulier qui lui permet de blesser Vulnera et ainsi se faire respecter. Toutefois, Vulnera n’est pas du genre à se laisser faire et compte bien s’amuser avec son domestique, jusqu’à ce que l’envie de toucher celui-ci grandisse en lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une longue pause de trois ans et demi, Love pistols revient en mettant à l’honneur deux nouveau protagonistes, ce qui ne gêne donc pas pour reprendre la série. Ici, on fait connaissance avec Shinobu, un jeune homme très solitaire, qui est chargé d’éduquer Vulnera, un garçon moitié lion moitié cétacé qui n’a pas de véritable enveloppe charnelle. La relation entre ces deux êtres maladroits et qui n’aiment pas être percés à jour devient rapidement ambigüe et chacun trouble l’autre d’une façon inattendue pour lui. Au-delà de l’intrigue en elle-même qui n’est que moyennement palpitante, on reste un peu circonspect devant la narration qui est abrupte et maladroite. Ainsi, on a le droit à quelques petits flashbacks qui surgissent brusquement et n’apportent pas toujours quelque chose d’intéressant, des personnages au caractère changeant sans logique apparente et des rebondissements un peu étranges. Au final, sans atteindre la catastrophe, on ne peut pas dire que ce septième volume soit une réussite.