L'histoire :
La princesse Alita, toujours coincée dans le corps de Milano, a découvert que le chevalier noir qui a attaqué la ville hier n’est autre que son frère, le prince Kite, qu’elle croyait disparu. Mais elle ne s’explique pas pourquoi celui-ci s’en prend désormais à sa patrie et est désemparée. De son côté, la guerrière possédant le corps de la princesse se sent humiliée d’avoir perdu son combat contre le chevalier noir alors qu’elle avait promis de protéger le royaume et les pleurs de Milano lui minent encore plus le moral. Elle décide donc de se rendre dans la chambre de cette dernière pour lui demander ce qui la met dans cet état, et celle-ci finit par lui avouer que l’homme qui a voulu les tuer hier n’était autre que son propre frère. Elle lui révèle aussi l’existence de la clé que celui-ci était venu réclamer. Il s’agit en fait d’une pierre magique qui, réunie avec les trois autres pierres détenues par les royaumes voisins, permet d’acquérir la connaissance absolue, lègue de l’époque passée où l’humanité avait failli s’autodétruire. La guerrière, comprenant le poids des responsabilités et de la destinée qui peut reposer sur les épaules d’une princesse, lui fait alors la promesse de partager tout cela avec elle, leurs âmes étant de toutes manières échangées pour le meilleur ou pour le pire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après six long mois d’attente, voici enfin venu le second et, malheureusement, dernier tome de cette série d’heroïc fantasy pas vraiment comme les autres. Une fois celui-ci refermé, on regrette seulement que l’auteur n’ait pu continuer sa série sur de plus nombreux chapitres, le magazine de prépublication le publiant au Japon ayant cessé d’exister. Cette série est intéressante par plusieurs aspects, comme celui de faire de l’heroïc fantasy post apocalyptique, les événements prenant lieu des siècles après la fin de notre ère moderne, ou encore d’utiliser comme personnage secondaire dans l’équipe de l’héroïne la mort sur son fidèle destrier, une moto aux allures de Harley d’outre-tombe, rien que ça. Ajoutez à cela des petites filles cyborg toutes mignonnes mais légèrement psychopathes et vous avez un aperçu de l’imagination barrée de l’auteur. Néanmoins, ce tome se calme un peu sur tous ces aspects pour permettre à ce dernier de conclure tant bien que mal son histoire, et c’est donc surtout la résolution de la guerre entamée qui prime sur le reste. Les graphismes sont assez bons : personnages charismatiques, trait précis, découpage dynamique, plans travaillés, suffisamment décorés et bien tramés. Bref, même si cette série n’a pas eu le temps d’atteindre tout son potentiel et se conclut trop rapidement, elle a tout de même eu le temps d’être adaptée en animé, ce qui prouve son succès. N’hésitez pas à vous jeter dessus !
