L'histoire :
Professeur depuis six ans dans une école spécialisée, Maïn n’est pas heureuse en ménage. Elle aime fortement son mari mais, à cause de la pression au travail, celui-ci n’est plus en forme. L’homme peine à bander et doit prendre des médicaments pour faire l’amour à sa femme, qui n’ose pas lui dire qu’elle se sent frustrée. Maïn est tellement en manque que, même après avoir couché avec son mari, elle va se masturber dans la salle de bain. Aujourd’hui, son mari doit une fois de plus rentrer tard. Maïn se rend à la terrasse d’un café, espérant que quelqu’un vienne la draguer. Le café est presque vide lorsqu’une bagarre éclate entre des étudiants. Celui qui est attaqué repousse ses assaillants et attrape Maïn par la main, l’entraînant alors dans un love-hotel. Maïn ne sait pas pourquoi elle accepte de coucher avec lui mais ne peut s’empêcher d’apprécier ce moment de plaisir charnel. Elle ignore que le garçon va faire partie de ses élèves et la faire chanter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Saigado (Les loisirs d’Anna, Megami l’hotaku...) nous a déjà régalés avec des histoires coquines à souhait, aussi c’est avec plaisir que l’on retrouve l’auteur pour ce diptyque. On y fait la connaissance de Maïn, une femme que son mari ne satisfait plus et qui se retrouve victime d’un chantage après avoir couché avec un étudiant. Si le début paraît un peu glauque avec cette histoire de chantage, le scénario se montre en fait plus intéressant et agréable que cela : Maïn se cherche surtout des excuses et ne cherche pas vraiment à mettre fin au chantage, celui qui la fait chanter semble avoir de bonnes intentions cachées et un autre étudiant est amoureux de la jeune femme. De plus, Maïn ne cesse de vouloir faire l’amour avec son mari et n’envisage pas une vie de débauche. L’intrigue est donc bien mise en avant et fait preuve d’un bon développement qui la rend intéressante. En ce qui concerne les graphismes, la collection « hentai sans interdits » des éditions Taïfu nous a habitués à des titres beaucoup plus hard en termes de parties fines. Ici, les choses sont en effet finalement assez soft même si on voit bien les différentes pénétrations. En fait, ce sont surtout les contextes des scènes coquines qui les rendent très érotiques. Les personnages ne sont pas des gravures de mode mais cela les rend d’autant plus attachants et leur confère un aspect relativement réaliste. On est donc très satisfait par ce premier volet et on se réjouit que le second paraisse en même temps que celui-ci.
