L'histoire :
En se rendant à la serre dans le parc de l’université, Rei tombe sur Shiu et Maggy, tous les deux habillés en treillis et en train de faire du jardinage. En fait, la jeune fille s’est inscrite au club de botanique même s’il ne s’agit pas vraiment de son idée : c’est son frère jumeau Jiggy qui y tenait pour avoir des fruits frais à déguster. Etant donné que Shiu est le président de ce club et qu’il connaît leur secret, il aurait été dommage de ne pas en profiter, surtout que c’est la première fois que Jiggy et Maggy peuvent jouir d’une telle activité. Rei est un peu déçu de ne plus pouvoir utiliser la serre comme lieu de repos : déjà que tout ce petit monde habite chez lui, cela ne lui laisse pas une minute de répit. Un peu plus tard, Jiggy profite d’être seul avec Rei pour lui demander des renseignements sur Shiu. En effet, personne ne lui a révélé le secret des jumeaux mais il a quand même réussi à le connaître. Malheureusement, Rei n’est au courant de rien et Jiggy décide donc de mener sa propre enquête…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plutôt que de faire avancer l’histoire principale (qui reste d’ailleurs assez inexistante), ce volume se concentre sur les personnages. Ainsi, on découvre le secret de Shiu qui apparaît sous un autre jour, tandis que Rei devient de plus en plus mystérieux. La petite bande s’agrandit également avec l’apparition de Neil, une jeune fille capable de voir les esprits qui hantent les gens. Au final, les problèmes des jumeaux sont évincés et l’intrigue générale est assez creuse mais la lecture est suffisamment sympathique et amusante pour nous le faire oublier, notamment grâce à de nombreux gags bien sentis. En revanche, les graphismes sont toujours aussi pauvres : décors quasiment inexistant, tramage minimal (et pas toujours bien choisi), trait simpliste, découpage académique… Heureusement, les personnages sont expressifs et ces messieurs sont tous des beaux gosses. Même si on passe un bon moment de détente, on espère que le prochain volume offrira un peu plus de consistance au propos sous peine de lasser quelque peu.