L'histoire :
- Taichi et Uta font une sortie à la piscine, mais les deux amoureux ne savent pas trop comment se comporter. Entre gêne, phrases maladroites et crème solaire, tous deux connaissent quelques émois... - La sœur d’Uta remarque que sa cadette a des marques de bronzage, ainsi que Taichi. Lorsqu’elle leur demande s’ils sortent ensemble, elle est contrariée de voir que sa petite sœur a grandi... - La sœur d’Uta n’acceptera la relation de sa cadette et de Taichi que si leur prestation au prochain concert est la meilleure. Taichi ressent une énorme pression, et cela ne va pas s’arranger car le groupe concurrent des Rosewhip jouera aussi ce soir-là... - Le job de Taichi à la salle de concert ne lui rapporte pas beaucoup d’argent. La fin des études approchant, le jeune homme se demande comment il doit envisager l’avenir, entre travail sérieux et temps pour le groupe... - La directrice de l’école privée d’Uta a entendu parler du groupe de la jeune fille et trouve cela inconvenant. Uta est convoquée et se voit annoncer qu’elle doit arrêter les concerts ou bien être renvoyée... - ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir péniblement atteint un niveau tout juste moyen avec son troisième tome, la série entame malheureusement ce quatrième et dernier opus de manière bien mauvaise : Taichi et Uta font une sortie au centre aquatique durant laquelle il ne se passe rien d’intéressant. Le seul intérêt de cette partie est de cumuler en seulement quelques pages tous les poncifs du genre qu’on peut voir dans chaque manga possédant une telle scène : commentaires sur le maillot de bain et les formes de la demoiselle, gêne, étalage de crème solaire, chute l’un sur l’autre, et enfin perte du maillot... Après une seconde partie sans grand intérêt elle non plus où l’on voit la sœur d’Uta poser un défi à Taichi car elle n’accepte pas sa relation avec cette dernière, la suite améliore fort heureusement un peu les choses. On y voit tour à tour Taichi faire des efforts pour améliorer son jeu de scène, se poser des questions sur son avenir professionnel, faire avancer et défendre sa relation avec Uta, et cette dernière doit quant à elle lutter contre la directrice de son lycée qui décide de lui interdire de continuer à jouer dans un groupe. Puis se pose la question des débuts professionnels des tourtereaux, mais cette dernière partie est finalement assez courte. Globalement, le récit se rattrape donc sur la fin, mais cela ne suffit pas à nous faire oublier la légèreté générale du scénario. Les difficultés n’en sont pas vraiment, le suspense n’est pas au rendez-vous, et les enjeux sont finalement peu travaillés, entre faux problèmes (comme Taichi qui se demande s’il pourra continuer le groupe quand il entrera dans la vie active, alors qu’il a déjà un job !) et solutions faciles que les protagonistes n’envisagent même pas. Au rayon des mauvais points, on a également droit à beaucoup plus de fan-service que dans le tome précédent. Celui-ci sort vraiment de nulle part, surtout dans un titre qui se partage entre musique et comédie romantique légère, et flirte encore une fois avec le mauvais goût (le corps nu d’Uta ressemblant plus à celui d’une collégienne que d’une lycéenne). Tout n’est pas noir et quelques gags font tout de même sourire, et l’histoire dispose d’une vraie fin qui n’est pas si convenue que ça, ce qui est plutôt sympathique. Côté dessin, le trait est toujours aussi léger, sans originalité ni caractère, et les planches sont assez souvent peu travaillées, ce qui ressort d’autant plus que les personnages sont représentés de manière simpliste et qu’il y a bien souvent peu ou pas de décors et un tramage académique. Un dernier tome toujours très moyen donc, à l’image du reste de la série.