L'histoire :
Haru devait rejoindre Kodaka pour lui rapporter un objet oublié. Seulement, Haru ne venant pas, Kodaka s'est inquiété. Il a fini par retrouver Haru étendu au pied des escaliers, inconscient et sentant l'alcool. Le jeune homme est rapidement emmené à l'hôpital où Ren le veille jour et nuit. Ce n'est que sept jours plus tard qu'il rouvre enfin les yeux. Physiquement, Haru ne présente pas de séquelles. En revanche, pour la deuxième fois de sa vie, il est amnésique. Cette fois, il a perdu huit ans de mémoire : il est donc persuadé de n'avoir que dix-sept ans et ne connaît plus Ren. C'est pour ce dernier que les choses sont le plus dur mais le garçon compte bien tout faire pour retrouver le Haru dont il est amoureux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est un peu osé de nous refaire le coup de l'amnésie sur Haru. L'auteur avoue dans les commentaires de fin aimer ce genre de situation, ce qui peut expliquer le tout. Néanmoins, si on occulte le côté redite de la chose, il faut reconnaître que cela a son charme car cela donne un nouvel élan à l'histoire. Ce n'est plus Haru qui court après Ren mais l'inverse, et Haru se montre aussi plus sombre et complexe. Les langues des personnages secondaires se délient un peu plus et font là aussi preuve de changement. Bon, le scénario principal n'avance pas vraiment du coup, mais on profite de la lecture car l'intrigue bénéficie d'un remaniement déstabilisant. Du coté des dessins, la mise en scène s'est améliorée et les gros plans sur les expressions sont judicieux. Il y a un peu moins de passages coquinous au vu du contexte, mais cela n'est pas bien gênant. Ce onzième opus est sympa mais pas très novateur, espérons qu'un véritable sursaut s'opère par la suite.