L'histoire de la série :
Refusant d'aller vivre en France avec sa mère et son père, Hikaru est envoyée dans un pensionnat pour jeunes filles. Elle y fait la connaissance de sa camarade de chambre, Izumi, une jeune fille qui a beaucoup de fans dans l'école car elle est une idole. Mais bien vite, Hikaru va se rendre compte qu'Izumi est en fait un homme et va se retrouver malgré elle complice de ce secret.
L'histoire :
Un soir, Hikaru entend le son d’un piano provenant de la chapelle non loin du lycée. Elle s’approche alors pour voir qui joue à une heure aussi tardive. A peine la jeune fille a-t-elle reconnu l’Ave Maria de Schubert que le musicien se retourne vers elle. Gênée, elle s’enfuit en courant et en s’excusant. Le lendemain matin, au lycée, Izumi et Hikaru arrivent en retard en cours et un nouveau professeur les accueille : il s’agit du pianiste qu’avait vu Hikaru la veille. Ce dernier avait été prévenu du retard d’Izumi et accepte ses excuses. Malheureusement pour Hikaru, le professeur, M.Ayase, ne veut pas entendre ses excuses et la punit : tous les matins, et ce durant une semaine, elle devra nettoyer la chapelle. Pendant une de ces corvées, la jeune fille discute avec son professeur. Celui-ci pensait qu’Hikaru était une jeune écervelée fan d’Izumi. Mais devant le sérieux de la demoiselle à accomplir ses tâches ménagères, il a rapidement compris son erreur. Il cherche alors à comprendre les raisons de l’amitié qui lie Hikaru et Izumi.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume de Tout sauf un ange reste dans la lignée de son prédécesseur. Les quelques gags ne sont pas vraiment drôles et ne parviennent pas à nous faire décrocher un sourire. L’arrivée d’un nouveau personnage vient relancer un peu l’intrigue mais le niveau général de l’histoire ne décolle pas pour autant. En effet, les sentiments d’Izumi pour Hikaru ne sont absolument pas une surprise et les réactions des protagonistes sont prévisibles. Cependant, l’amour de la demoiselle pour son professeur permet de créer un triangle amoureux, ce qui empêche la série de tomber dans la lassitude la plus complète. Hélas, cela ne suffit pas à nous captiver suffisamment pour réclamer la suite avec impatience. Les graphismes non plus ne sont pas mirobolants : les traits sont fins mais pas vraiment détaillés, les décors quasi-absents et le tramage (souvent grossier) gâche régulièrement les cases. Bref, Tout sauf un ange reste une déception mais l’on espère que le prochain volume saura rattraper les erreurs de celui-ci et nous faire oublier ces défauts.