L'histoire :
Lorsqu’il était en prison, Dômeki a tenté un moment de repousser les avances de son compagnon de cellule. Il finit toutefois par céder et constata alors que les multiples assauts dont il était l’objet le laissaient indifférent. Son impuissance ne lui posa pas plus de soucis que cela. Dômeki se rappelle ces instants car Yashino lui a ordonné de revêtir un uniforme de policier avant de se laisser sucer. Rapidement, Yashino interrompt sa besogne et s’en va, sans que Dômeki n’ait eu le temps de lui caresser les cheveux. Dômeki ignore ce qui a mis son chef en colère mais sait qu’il ne doit absolument pas bander s’il veut rester auprès de lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Yashino s’accapare la vedette dans ce second volet. Tout d’abord, c’est sa relation avec Dômeki qui évolue peu à peu : l’homme continue de se montrer sadique avec son garde du corps mais joue plus avec les sentiments de celui-ci qu’avec son corps. Cela est d’autant plus intéressant quand on sait que Dômeki est prêt à subir toutes les humiliations possibles pour rester auprès de lui. Leur petit jeu commence à les faire souffrir tous les deux et Yashino a de plus en plus de mal à maintenir son calme. Puis, dans la deuxième moitié du volume, l’homme nous dévoile son passé à travers un long flashback, allant du viol qu’il a subi étant jeune jusqu’à son ascension dans le milieu des yakusas. Cela nous éclaire beaucoup plus sur son comportement et rend l’homme plus fragile que ce que l’on pouvait penser. Bien que certains passages soient un peu difficiles, le récit parvient à nous tenir en haleine grâce à une tension sentimentale assez intense, une ambiance triste et mélancolique et des personnages peu classiques. De plus, la pudeur des protagonistes quant à leurs sentiments offre une certaine maturité au récit qui colle bien au propos. Bref, ce second volume confirme tout le bien qu’on pensait de la série après le premier opus.