L'histoire :
Suguru et sa petite amie s’étaient promis de se retenir tant qu’ils n’auraient pas obtenu leur diplôme de fin de lycée et, maintenant que c’est chose faite, tous deux ont décidé de passer à l’acte. Après en avoir profité et avoir copieusement aspergé sa petite copine, Suguru lui demande alors pardon et lui avoue qu’il a en fait échoué aux examens d’entrée à l’université. Celle-ci veut savoir pourquoi il lui a menti et le jeune homme lui rétorque qu’il voulait absolument faire l’amour avec elle quand même, avant de se prendre une énorme baffe. Passant au dessus d’une rivière, Suguru pense alors à se jeter du pont pour en finir lorsqu’il aperçoit une jeune femme dans la rivière. Pensant immédiatement à une tentative de suicide, il se lance alors au secours de la demoiselle. Cette dernière s’avère en fait être en train de chercher sa broche tombée dans l’eau et Suguru, tombé sous le charme de cette très belle inconnue, commence alors à l’aider dans ses recherches. Il finit par retrouver le bijou et raccompagne ensuite sa nouvelle amie jusqu’à la gare. Là, alors qu’il lui dit au revoir, sa petite amie les surprend et le frappe à nouveau sans chercher à savoir ce qu’il s’est réellement passé. Le lendemain, Suguru se rend à l’adresse d’un oncle où il doit emménager suite à son échec aux examens. Cherchant l’immeuble en question, il se fait racoler à l’entrée d’un club de strip-tease par une jeune femme qui lui dit qu’il est arrivé là où il le désirait. L’étudiant ne comprend pas mais apprend par une des serveuses qu’il est bien à la bonne adresse et qu’il va loger au dessus du club. Se rendant dans les habitations, il tombe alors sur la jeune fille à la broche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà bien quelques temps qu’un vrai hentaï dégoulinant n’avait pas été traduit en français. C’est chose faite avec ce nouveau volume de la collection « pervers » de Taïfu. Celui-ci est doté d’un scénario en béton armé : le jeune Suguru se retrouve à habiter au dessus d’un club de strip-tease et en colocation avec la belle et ingénue Ulala. Mais, une des autres strip-teaseuse aux gros seins s’inquiétant du fait qu’ils partagent le même appartement, celle-ci vient alors elle aussi squatter avec eux… En même temps, on ne lit pas vraiment ce genre d’ouvrage pour son scénario et on ne saurait donc vraiment lui en tenir rigueur. La mise en scène est, elle aussi, à toute épreuve : trébuchage faisant arriver la tête la première dans la culotte d’une jeune fille, paire de seins qui se retrouve malencontreusement fourrée dans les mains du jeune homme, poses lascives et tout à fait crédibles dans le bain, frottements imprévus et autres légumes phalliques fermement tenus entre les seins… Tout est là ! Le trait est agréable, fourni et tramé. Entre deux scènes déshabillées, les décors trouvent même le moyen d’être présents, et ces demoiselles ont des styles variés mais toujours de grosses poitrines. Que demander de plus ? De la couleur et des pages bonus ? Et bien, il y en a aussi, même si l’on regrettera que les pages couleurs du chapitre 5 se retrouvent en noir et blanc et que la qualité d’impression ne soit pas vraiment au top, notamment à cause du papier en lui-même. Mais c’est un moindre mal. Malgré la censure à coup de rectangles blancs, on recommandera ce volume à tous les obsédés. Avis aux a-mateurs.