L'histoire :
Ulala déménage finalement de l’appartement qu’elle partageait avec Suguru pour s’installer dans une chambre en bas de l’immeuble qui abrite le club Scarabée. Hatsuki et Suguru l’aident à faire transiter ses affaires lorsque Sakura arrive pour rappeler au jeune homme qu’il doit aller faire le service en salle. Une fois seules, Hatsuki remercie Ulala d’être restée sérieuse lors de sa cohabitation avec Suguru et lui propose même de devenir amies. Une fois la soirée terminée, Suguru se retrouve seul dans son appartement et le trouve bien vide maintenant que sa colocataire est partie. Quant à Ulala, elle aussi est perturbée et se rend tout d’abord au dernier étage avant de se rappeler qu’elle habite désormais en bas. Alors que Suguru s’attriste d’être seul chez lui, Sakura frappe à la porte : pensant que le jeune homme devait déprimer, elle a décidé de passer lui remonter le moral. Sous prétexte de répéter ses mouvements de danse, la jeune femme allume Suguru et celui-ci finit par craquer et lui faire l’amour. Mais, alors qu’ils viennent juste de terminer, quelqu’un frappe à la porte : c’est Ulala qui est venue apporter une petite collation à Suguru qu’elle pensait en pleine révisions de ses cours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malheureusement, la chute amorcée dans le précèdent tome continue ici jusqu’à ce que ce qu’il restait de scénario s’écrase lamentablement au sol. Ulala décide de monter sur scène elle aussi afin de faire un numéro de strip-tease dans le but de retrouver sa mère (si, si, c’est logique !), la fiancée de Suguru pousse Ulala à re-emménager avec ce dernier alors qu’elle était enfin partie (si, si, c’est logique !), et le fait de se déshabiller en public rend Ulala épanouie (mais puisqu’on vous dit que c’est logique !). Les dialogues ne viennent pas non plus relever le niveau et certains feront même rire par leur ridicule (« car tu es son colocataire » dans le dernier chapitre est vraiment un must, ceux qui le liront comprendrons). Et pour les dessins, ce n’est pas vraiment mieux : les seins des jeunes filles changent de taille pour tripler de volume dès qu’elles se déshabillent, les plans de loin sont toujours aussi mauvais et les scènes de sexe sont toujours beaucoup trop surchargées pour être vraiment agréables à l’œil. La séquence où Suguru fait l’amour à Ai en imaginant comment Ulala risque de se faire violer par les clients qui la verront danser est d’ailleurs une très belle réunion de tous ces défauts : scénario déplorable et de mauvais goût et illisibilité des planches. A noter que l’édition souffre de problèmes de moirage réguliers qui n’arrangent rien à l’affaire. Un mauvais tome sur tous les points.