L'histoire :
Moriya a allongé Ryûsei sur le lit et se met à l’embrasser. Seulement, le maître kotodama arrête l’entremêlée de langue en déclarant à son kami qu’il ferait mieux de lui faire une fellation pour lui donner du plaisir. Devinant qu’il s’agit d’un test pour voir s’il en est capable, Moriyama ne se fait pas prier et s’exécute. Cependant, ils sont interrompus par le téléphone de Ryûsei qui décroche sans se soucier de ce que lui fait son kami. L’appel est de Take qui lui annonce que son petit frère Yôji a disparu. Ryûsei lui dit de chercher autour de la maison avant de se rendre chez Take. Là, il voit une ambulance partir et il se rend donc à l’hôpital. Dans la chambre de Yôji, Take explique à Ryûsei qu’il a trouvé son petit frère ensanglanté dans le garage à vélo. Bouleversé, Ryûsei perd le sommeil au fil des jours et se laisse sombrer, sous le regard lourd de regrets de son kami...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu plus de la moitié de ce volume est consacré au couple du volume précédent, à savoir Ryûsei et Moriya. Entre un maître qui s’obstine à refuser d’utiliser son pouvoir pour s’enfoncer dans les ténèbres et un kami qui regrette d’avoir développé des sentiments pour celui-ci, leur relation semble ne pas pouvoir évoluer jusqu’à ce que le petit Yôji se fasse agresser. Si l’histoire du petit garçon en elle-même n’est pas transcendante, ses conséquences sur le duo sont en revanche plus intéressantes car elles permettent à chacun des personnages de réaliser ce que l’autre représente pour lui. La deuxième moitié est quant à elle une succession de scènes torrides dont le seul but est de se rincer l’œil : Shichikawa se demande comment satisfaire sexuellement Kon, Konoé se sent comme le jouet de Kotoha, et Ryusei demande à Moriyamaa de lui donner du plaisir. Tout cela est fort coquin et assez détaillé mais ne présente pas vraiment d’utilité. Bref, encore un volume moyen.