L'histoire :
Lorsqu'une maîtresse kotodama du clan Mitô donne naissance, elle perd ses pouvoirs et le rôle de chef de clan est attribué à l'enfant. La mère de Kotoha étant morte en couches, l'évènement fût très mal accueilli par le clan. Le bébé fût prénommé Kotoha car cela veut dire "parole", cela faisant donc références aux vagissements qu'il poussait tout seul après sa naissance. Quatre ans plus tard, le kami Konoe est chargé de s'occuper de Kotoha. Réticent à l'idée de s'occuper d'un enfant, le kami se rend donc auprès du garçon et découvre avec stupeur que ce dernier est enfermé dans une pièce spartiate. Konoe va vite se prendre d'affection pour Kotoha mais la situation du garçon va également faire souffrir le kami...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce septième volume, c'est un nouveau couple que l'on découvre : Konoe et Kotoha. Le premier est un kami qui a du mal à faire le deuil de son précédent maître et le second est enfermé dans une chambre par son clan qui le craint et le rejette à la fois. Ce sont donc deux être fragiles qui vont nouer une relation père-fils, relation qui va lentement migrer vers un statut qui se rapproche de celui de deux amants. Cependant, il faut attendre la fin du volume pour en arriver à ce stade là car ici, il s’agit surtout de voir l'évolution de leur affection et pourquoi leur amour est aussi fort. Sombre et tragique, l'histoire est assez prenante, et pas uniquement parce que les personnages sont attachants : il y a également le fait qu'on nous dévoile un peu le fonctionnement du clan Mitô et la narration est plus soignée qu'à l'accoutumée. Les graphismes ne sont quant à eux pas au top mais on apprécie de ne pas avoir de scène de sexe graveleuse. Au final, voici un 7ème volet prenant qui nous promet une suite plus torride : le rendez-vous est pris.
