L'histoire :
Waki a convoqué Konoe pour lui annoncer que, dans cinq jours, une cérémonie de présentation du nouveau chef de clan aux membres principaux de la famille aura lieu. Ces derniers n’ont jamais vu le jeune homme, Kotoha, et se demandent si celui-ci peut vraiment prétendre à ce titre. Konoe doit donc préparer le garçon à cette épreuve. Le jour dit, Kotoha a revêtu une tenue de cérémonie mais ne semble pas motivé. Konoe lui donne un dernier conseil avant de le laisser à Shôi pour que ce dernier le conduise dans la pièce où doit se dérouler la cérémonie. Pendant que le garçon se présente aux membres de la famille, Konoe revêt lui aussi une tenue particulière et met un masque avant d’entrer dans la salle. A ce moment, Waki fait lire un texte à Kotoha mais cela va avoir un effet désastreux sur Konoe, et Kotoha ne peut pas supporter le spectacle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur les deux tiers du volume, on finit de suivre le flash-back concernant Kotoha et Konoe. Le maître kotodama doit devenir le nouveau chef de famille mais il ne supporte pas de devoir faire souffrir son kami, ce dernier souhaitant quant à lui libérer le jeune homme de ses obligations. En même temps que les intrigues familiales pour la succession, on suit l’évolution des sentiments de Kotoha et Konoe ainsi que l’évolution de leur relation jusqu’au plaisir charnel. L’histoire se montre donc riche en intrigues, sombre et sentimentale en même temps, ce qui est tout à fait captivant et nous éclaire plus sur la situation entre les personnages. De plus, les deux protagonistes principaux se montrent très attachants de par la force de leur amour et cela renforce notre intérêt. Le dernier tiers est quant à lui plutôt chaud et nous propose deux couples en plein ébat : si le premier n’est là que pour se rincer l’œil, l’autre est plus intéressant car on assiste à une promesse d’amour suivi de la mort d’un kami, ce qui offre au passage une dimension assez tragique. Au final, ce huitième volume fait partie des hauts de la série, et on espère qu’il en sera de même pour la suite.