L'histoire :
C’est la Saint-Valentin et, en passant devant une boutique de chocolats, Yakko se laisse emporter par l’ambiance : elle achète donc un cœur en chocolat pour Go. Cependant, en rentrant au restaurant, elle rencontre Hashizo qui se plaint de cette fête : chaque année, Go reçoit énormément de chocolats mais, comme il n’aime pas les sucreries, il les donne à son petit frère qui en devient malade. Yakko se sent alors très bête avec son cadeau et se dit qu’elle ferait mieux de ne pas l’offrir. Puis, la jeune fille reçoit un appel d’Isuzu : cette dernière est malade et souhaiterait que son amie demande à Go de passer la voir. Yakko accepte mais, tandis que Go va voir Isuzu qui faisait semblant d’être malade pour tenter une dernière fois sa chance avec le chanteur, Yakko fait le pied de grue devant l’appartement du jeune homme. Le soir, Go trouve Yakko devant chez lui et la demoiselle fait tout pour ne pas montrer le cœur qu’elle a acheté et s’apprêtait à dévorer par dépit. Go finit tout de même par le voir et avoue alors ses sentiments à Yakko. Cependant, alors qu’ils s’embrassent, Hashizo raconte à tout leur entourage que Yakko et Go vont se marier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Puisque Yakko et Go sont clairement amoureux l’un de l’autre, on aurait pu penser que l’histoire trouverait rapidement sa conclusion mais il n’en est rien. En effet, les deux jeunes gens se mettent certes ensemble mais leur amour va devoir affronter encore bien des obstacles. Tout d’abord, leurs parents (le père pour la demoiselle et la mère du garçon) ne sont pas du tout d’accord pour qu’ils sortent ensemble. De plus, la carrière montante des Beehive ne facilite pas les choses : Go doit partir un mois à Tokyo, les fans du chanteur vouent une haine sans nom à Yakko... Bref, beaucoup de remous que les disputes vont venir agrémenter. Cependant, le récit ne vire jamais au tragique et arrive à rester léger et sentimental (voire sirupeux par moments) et on adhère facilement à l’ensemble. Par ailleurs, si ce volume ne présente pas de défaut d’édition, il est néanmoins dommage que les bonus en fin de volume soient les mêmes que ceux du premier volet. Quant aux graphismes, la qualité est toujours là mais on regrette les tenues risibles de Go (mais c’est l’époque qu veut ça) et les profils des personnages ne sont clairement pas le point fort de l’auteur. En tous cas, ce deuxième opus séduit autant que le premier et on en redemande volontiers.