L'histoire :
Il est tard et Yakko se dépêche de rentrer : elle n’a pas pu prévenir son père et la jeune fille sait qu’il doit donc se faire un sang d’encre. Malheureusement pour elle, Yakko est repérée par trois voyous qui lui proposent d’aller boire un verre. La jeune fille refuse mais les garçons ne veulent pas en rester là et l’un d’eux la saisit par le bras. C’est à ce moment qu’arrive Ryotaro et les choses s’arrangent immédiatement. En fait, les trois voyous sont des camarades de lycée du jeune homme et ils acceptent donc immédiatement de laisser Yakko tranquille. Cette dernière réalise alors que Ryotaro lui a menti : il est encore en âge d’aller au lycée et il n’est pas non plus orphelin ! Une fois de plus, la demoiselle se met à crier sur Ryotaro qui lui vole alors un baiser. Elle a beau être furieuse et amoureuse de Go, Yakko est tout de même troublée par ce baiser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre Go qui mène sa carrière musicale à Tokyo sans donner beaucoup de nouvelles et Ryotaro qui se montre attentionné et insistant, Yakko a plus que jamais le cœur qui hésite entre les deux jeunes hommes. Certes, les problèmes sont toujours un peu les mêmes, mais ils sont traités différemment de sorte qu’on ne se lasse pas de l’histoire et qu’on reste pris par le suspense. En plus de la musique, l’amour est bien évidemment au centre de toutes les préoccupations et on assiste à pas moins de trois demandes en mariage, dont deux qui se réalisent ! Et tout ne tourne pas autour de Yakko car le petit Hachizo va lui aussi se retrouver au milieu d’une tempête émotionnelle. Pour ne pas tomber dans le mièvre et le lacrymal, l’humour participe aussi au récit et le résultat est comme toujours efficace. On regrette la présence de quelques fautes d’orthographe (essentiellement des mots collés les uns aux autres) mais cela n’entache pas le plaisir de la lecture. Du côté des graphismes, le découpage est dynamique et régulièrement original (même de nos jours) et le trait est soigné. Les passages de chant sont bien mis en scène, les personnages masculins sont charismatiques (Yakko reste quant à elle très banale finalement) et tous sont expressifs. Ne manquant ni de rythme ni de charme, ce volume est à l’image de la série : plaisant, sentimental et drôle à la fois. Un titre culte à découvrir ou à redécouvrir.