L'histoire :
Le soir avant de se coucher, Suiren fait part des ses interrogations à Taito : elle ne comprend pas que les brigands soient à ce point obéissants à Orin qu’ils peuvent tuer sur simple demande. Taito lui explique alors que, pendant le discours d’Orin, on pouvait sentir un souffle âpre car celui-ci trafique quelque chose pour laver le cerveau des brigands. Le lendemain, Taito et Rinchû sont gonflés à bloc pour la suite de l’examen d’entrée mais on leur apprend que ce n’est plus nécessaire car ils font désormais partie du Ryôzanpaku. Taito proteste car il fait déjà partie de la Taiten Gyôdô. Tous sont surpris : Suiren a peur des représailles tandis que les autres sont béats de stupéfaction. C’est alors qu’arrivent Orin et quatre nouveaux membres qu’il a lui-même sélectionnés et à qui il ordonne de tuer tous les brigands...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait maintenant deux volumes que l’on s’ennuie à la lecture mais qu’on avait envie d’y croire, qu’on pensait que peut-être la suite nous surprendrait... Malheureusement, ce dernier volet est encore en-dessous de ses prédécesseurs en nous offrant un trop plein d’action à la lisibilité difficile. En effet, le chef du Ryôzanpaku décide d’exécuter ses sous-fifres, l’armée arrive pour les tuer aussi et la Taiten Gyôdô vient en rajouter une couche. Si les affrontements sont très dynamiques et riches en violence, on est cependant très déçus que cela soit difficilement lisible à cause des planches qui sont surchargées et que cela vire au grand n’importe quoi. De plus, les personnages ne semblent pas lutter mais plutôt faire des démonstrations de force : non seulement cela annihile tout suspense, mais en plus la longueur de ce n’importe quoi provoque encore plus d’ennui. Quant aux petites révélations auxquelles on a le droit, celles-ci manquent d’impact, d’émotions et de crédibilité, et on reste donc de marbre devant tout cela. Enfin, la conclusion est tellement précipitée qu’on a du mal à saisir la véritable fin et la série se termine donc sans avoir eu le temps de véritablement commencer. A oublier.