L'histoire :
Après avoir passé un coup de téléphone à Ogi pour lui dire de ne parler à personne de « Kyoto », Lelouch rejoint sa sœur Nunnally dans le salon. Là, il découvre que Suzaku est venu leur rendre visite et que les deux jeunes gens sont en train de parler du passé, plus précisément de l’époque où ils vivaient tous les trois ensemble. Lelouch s’amuse alors à taquiner Suzaku qui prend rapidement la mouche. Seulement, en se redressant, il fait tomber la montre à gousset offerte par son père. Le jeune homme est alors sous le choc en la revoyant car cela lui rappelle ce qu’il a fait il y a sept ans. Un peu plus tard, Lelouch ramène Nunnally dans sa chambre pour qu’elle puisse se coucher avant de retourner auprès de Suzaku qui l’attend sur le balcon. Lelouch s’approche de celui-ci en lui posant la main sur l’épaule, et il a alors une vision dans laquelle il voit Suzaku tuer son père de ses propres mains...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Précédemment, l’histoire faisait preuve d’une montée de suspense qui est vite étouffée dans ce volume de transition. Si Lelouch découvre le secret de Suzaku et veut en faire son allié, ce n’est en effet pas pour cela que les choses avancent pour autant : en fait, leur relation n’évolue pas d’un pouce. Le reste des évènements est lui aussi du même acabit, les changements n’ayant pas encore d’incidence réelle sur le scénario : Suzaku commence à avoir des soupçons sur Shirley, Shneizel arrive au Japon, des ruines avec le symbole du geass sont découvertes et, enfin, Lelouch - sous sa couverture de « Zero » - baptise l’organisation de la résistance « L’ordre chevaliers noirs » et annonce clairement que les prochaines actions à venir vont être plus musclées. Cela est fort dommage car cette avalanche de rebondissements ressemble en fait à un teaser : beaucoup de promesses mais peu d’action. La qualité graphique est quant à elle la même que dans les autres opus, avec des dessins dynamiques et soignés, et on notera que l’épisode à la plage permet de voir les personnages en maillot de bain, ce qui en ravira certains. Un volume de transition qui annonce, on l’espère, de grands moments dans l’intrigue générale.