L'histoire :
Lorsqu’ils étaient enfant, Lelouch avait juré de détruire Britannia tandis que Suzaku s’était promis de changer le monde. Sept ans plus tard, Suzaku est devenu un soldat de première catégorie dans l’armée britannienne, lui qui est pourtant un eleven, un sous-citoyen d’un des pays envahis par l’Empire de Britannia. Un jour, Suzaku est envoyé seul en mission dans la zone du vieux métro de la gare de Shinjuku car des terroristes y sont entrés avec une capsule de gaz toxique en leur possession, pendant que l’unité de l’officier Jeremiah affronte les terroristes dans le ghetto. Suzaku trouve assez rapidement le semi-remorque des terroristes et la capsule mais, en s’en approchant, il voit un jeune homme de dos. Le militaire se jette alors sur l’adolescent pour le protéger des gaz : il découvre avec stupéfaction qu’il s’agit de son ancien ami d’enfance Lelouch et que la capsule contient en fait une jeune fille. C’est alors qu’arrivent l’officier Jeremiah et son unité. Après avoir félicité Suzaku d’avoir rempli sa mission, l’officier demande à ce dernier d’exécuter Lelouch. Suzaku refuse cependant de tuer un civil et se fait donc aussitôt abattre par son supérieur. Alors que Lelouch est sur le point de se faire tuer à son tour, la fille de la capsule lui propose un pacte : elle lui donne du pouvoir s’il accepte de réaliser un voeu pour elle. Lelouch accepte afin de venger Suzaku et de mettre un terme à la tyrannie de Britannia...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant à partir du moment où Lelouch reçoit son fameux pouvoir, le premier volume de ce diptyque se consacre à son ami Suzaku qui, contrairement au jeune rebelle, a décidé d’intégrer l’armée britannienne pour tenter de changer le monde. Prenant quelques libertés avec la série originelle, l’histoire s’attache à nous décrire un garçon idéaliste et un peu trop naïf (mais qui cache pourtant un terrible secret) et que les scientifiques vont exploiter pour mettre au point des équipements spéciaux (les mechas de la série originelle sont en fait remplacés par des costumes ou des combinaisons). Sans être inintéressant, le récit manque cependant de suspense et peine à nous captiver. De plus, les personnages sont un peu trop stéréotypés, ce qui n’arrange pas vraiment les choses. Quant aux graphismes, ceux-ci sont plutôt fidèles à l’animé et de bonne qualité : découpage dynamique, action fluide, personnages expressifs et élancés au style Clamp... Ce premier volume a donc un peu de mal à se montrer accrocheur mais le prochain peut encore changer la donne. A essayer, pour les fans de Code Geass.