L'histoire :
Ces derniers temps, les actes terroristes de Zero sont de plus en plus nombreux et Suzaku se demande quelles peuvent bien en être les raisons. Cette fois, c’est dans la zone de Shizuoka qu’a eu lieu l’attentat et, une fois de plus, Suzaku est dépêché sur les lieux. Là, il doit s’occuper des victimes et le jeune homme se demande pourquoi Zero et sa bande s’en prennent à des innocents. Un peu plus tard, pendant que les chevaliers noirs se réjouissent du succès de leur opération, C.C. interroge Lelouch sur ses intentions à propos de Suzaku : le jeune homme lui explique alors qu’il ne souhaite pas impliquer son meilleur ami dans tout cela mais, si cela était nécessaire, il sait qu’il devra le tuer. Le lendemain, Suzaku et Lelouch sont en ville car ils doivent faire des courses pour la présidente des élèves. Alors que les deux jeunes gens se mettent à débattre de Zero, les écrans de la ville s’allument pour diffuser un discours de l’empereur. Malgré la haine qu’il voue à cet homme, Lelouch l’écoute attentivement et est content d’apprendre que l’empereur est au Japon : il va enfin pouvoir tuer de ses mains celui qui a fait assassiner sa mère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier volume nous avait laissés une impression mitigée, celui-ci change heureusement la donne en faisant progresser à grands pas l’histoire dont les rebondissements et révélations sont fort nombreux. Alors que Suzaku se dit que Zero est complètement dans le tort en tuant des civils, le jeune homme va découvrir que sous le masque du terroriste se cache en fait son meilleur ami et que la frêle Kallen fait en réalité partie des chevaliers noirs. On découvre aussi pourquoi l’armée retenait C.C. prisonnière et, même si les explications sur son pouvoir manquent encore à l’appel, on apprécie de savoir enfin de quoi il retourne. Suzaku, qui est au cœur de l’intrigue, s’avère clairement le personnage le plus intéressant car, en dépit de sa naïveté parfois énervante, le garçon va devoir faire un choix entre la raison et le cœur, son ambition et ses sentiments, et c’est cette dualité qui en fait un caractère agréable à décortiquer. Toujours fidèles à la série, les graphismes sont eux aussi très corrects, alliant à la fois dynamisme et fluidité, mais il est tout de même dommage que le tramage n’ait pas toujours un rendu très agréable. Les fans de Lelouch apprécieront tout particulièrement de voir le jeune homme en tenue de prisonnier puis de soldats : sans aller jusqu’à parler de cosplay, il est amusant de le voir vêtu de la sorte. En tous cas, les fans de Code Geass sauront apprécier ce diptyque qui, malgré un premier volume moyen, se montre intéressant à lire.