L'histoire :
Sur l’île des mortes terres, Chiu et son équipe sont partis en éclaireurs en secret et ont découvert l’entrée souterraine du Vearn Palace, la demeure de l’Empereur du mal. Mais l’un des soldats en orichalque de Hadlar les surprend et ne compte pas les laisser repartir vivants... Pendant ce temps, sur la côte du continent, les survivants s’organisent : Daï ramène les blessés, Maam les soigne... Pop les rejoint bientôt avec une mauvaise nouvelle : apparemment, Chiu et son équipe manquent à l’appel et il se pourrait bien qu’ils soient partis en éclaireurs malgré les avertissements. Rapidement, le sauvetage s’organise : Pop, Hyunckel et Crocodine s’envolent pour les mortes terres. Là, ils découvrent Chiu et les autres, inconscients, mais nulle trace de l’ennemi. Et pour cause : celui-ci a été mis hors d’état de nuire par Baran. Ce dernier est caché dans les parages et Hyunckel, détectant sa présence, demande à Pop de repartir avec les blessés tandis qu’il reste pour faire face à cet adversaire inattendu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un départ poussif où l’autoproclamé « cruel » membre de la garde de Hadlar fait durer inutilement son combat contre Chiu le temps que ce dernier se fasse sauver par une aide extérieure, le reste du volume prend une toute autre envergure avec l’apparition de Baran puis des autres pièces d’échiquier en orichalque créées par Hadlar. Après la disparition d’un personnage majeur, le scénario reprend sur l’offensive de Daï et de ses amis contre les forces du mal des mortes terres, cela se déroulant d’une manière qu’on n’aurait osé imaginer jusqu’ici (difficile d’en dire plus sans gâcher la lecture mais l’on assiste à une alliance inattendue). Malgré, comme d’habitude, des ressors shônen des plus typiques (et donc prévisibles), la lecture est agréable et prenante. D’un point de vue graphique, le mangaka fournit des planches efficaces dont certaines sortent même du lot. Malgré des passages sombres, le style reste rond et clair mais il ne faut pas oublier que la série est un peu datée et s’adresse en priorité à de jeunes lecteurs. En bref, un volume réussi à tous points de vue. A la fin, les choses (très) sérieuses commencent enfin et il nous tarde donc de lire la suite.