L'histoire :
Le père de Kiichi avait livré un combat à mort avec son propre frère jumeau. Même s’il n’est pas décédé, les séquelles sont importantes aussi bien au niveau psychique (troubles du langage et de la mémoire) que physique (il est en fauteuil roulant). Les frais sont coûteux, mais Kiichi a trouvé un moyen rapide pour gagner beaucoup d’argent. En effet, en rendant visite à son père, il a rencontré à l’hôpital un yakusa prénommé Kiri. Ce dernier lui a proposé de participer à des combats du DarkFight sur lesquels parient de riches mafieux. Les sommes misées pouvant même s’élever à plusieurs millions ! Les règles sont simples : tous les coups sont permis, sauf un, tiré au hasard, comme par exemple le coup aux parties ou les pointes dans les yeux. Autant dire que les matchs sont particulièrement violents mais, en tant qu’héritier du Nadachinkagé, Kiichi n’a pas encore perdu un seul combat. Malheureusement pour lui, un rival de Kiri va choisir des adversaires particulièrement dangereux et sadiques. Kiichi et ses amis vont devoir affronter de véritables monstres qui n’ont plus grand-chose d’humain.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ceux qui ne le sauraient pas, Free Fight est la suite de la série Tough (également parue chez Tonkam). Le personnage principal reste Kiichi dont on découvre l’évolution. Autant vous prévenir, les changements sont plus nombreux que ce que l’on pourrait croire. Tout d’abord, l’ambiance est très différente : finie la rigolade ; ici, les personnages évoluent dans un monde sombre, cruel, régi par l’argent et la force. D’ailleurs ce volume commence sur une discussion entre deux mafieux qui parient sur un combat auquel participe Kiichi. Lorsque ce dernier fait son apparition, on en a le souffle coupé; il a gagné en muscles et en charisme, et l’on attend plus qu’une seule chose : le voir combattre. Si les premiers combats restent réalistes, il est vrai que l’auteur commence déjà à mettre en avant des adversaires aux techniques aussi puissantes qu’improbables. L’apothéose étant celui qu’affrontera Kiichi dans le prochain tome : un prêtre (!) qui peut exploser un taureau de 1600 kg à mains nues (tiens, tiens, on aurait pas déjà vu ça dans Enfer et Paradis chez Panini ?). Heureusement, la qualité graphique est toujours au rendez-vous malgré la pauvreté des décors. On attend quand même la suite en espérant que l’auteur évitera la surenchère démesurée dès les premiers tomes.