L'histoire :
Le tournoi de l‘Hyper Battle a commencé et les membres de l’organisation surveillent le bon déroulement des éliminatoires. Chaque anneau donné aux participants transmet des informations et des caméras de surveillance ont été installées un peu partout dans la forêt. Kiri a rejoint l’équipe pour surveiller son protégé et se rend compte que Kiichi est suivi à son insu par deux hommes. Pendant ce temps-là, le sumotori Uma-No-Yama se retrouve face à un disciple de l’école Engetsu. Ce dernier, qui semble avoir découpé les doigts de ses adversaires avec une petite branche toute fine, est en fait un « joker » : il s’agit d’un combattant recruté par l’organisation pour pimenter le tournoi et il recevra une prime en fonction du nombre d’anneaux qu’il aura récoltés. Kiichi arrive au moment où le combat va commencer, mais ne souhaite pas intervenir, que ce soit pour interrompre le match ou y participer. Ne supportant pas la cruauté de son adversaire, Uma-No–Yama se précipite sur celui-ci sans se méfier de ce qui l’attend…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la lignée des volumes précédents, les combats s’intensifient et sont toujours aussi violents, l’absence de règles permettant d’introduire des personnages aussi sadiques que pernicieux. Certes, certains adversaires ont des muscles improbables, tout comme certaines de leurs techniques d’ailleurs, mais l’ensemble reste à peu près crédible. On assiste à plusieurs affrontements brefs mais très violents et, associés à une action fluide et dynamique, ils permettent au rythme de ne jamais baisser. Dans les dernières pages, Kiichi rencontre la seule fille participante mais une romance dans Free fight semble encore bien loin d’arriver dans cette sorte de Battle Royale sportive. Du côté des dessins, l’auteur continue de faire des efforts concernant les décors, aussi nombreux que fournis et détaillés, mais on regrette cependant la musculature souvent hors-norme des personnages. De plus, on observe de temps à autre un découpage un peu moins classique et des cadrages intéressants. En tous cas, un peu de brutalité dans ce monde de brutes, telle pourrait être la devise de Free fight, qui est définitivement un titre déconseillé aux plus jeunes.