L'histoire :
La jeune Waka raconte à Kiichi pourquoi elle participe au tournoi de l’hyper battle. Il y a quelques années, un dénommé Manji Shindo, maître de l’école Shindo-taïjustu, avait tenu des propos insultants sur le karaté Sékishin et le père de Waka, maître de cette discipline, était donc venu le défier pour rétablir l’honneur de son art. Aucunement équitable, le combat avait rapidement tourné à l’avantage de Shindo qui, loin de s’arrêter après avoir défait son adversaire, c’était fait un véritable plaisir de le transformer en légume. L’humiliation et l’invalidité avaient ensuite conduit l’homme à se suicider, et c’est donc pour le venger que Waka participe à cette compétition. Lorsque Kiichi lui fait remarquer qu’elle n’a aucune chance et qu’elle devrait déjà apprendre à connaître son niveau, celle-ci tente alors de le frapper mais le jeune homme l’assomme d’un seul coup. Cela tombe bien car, Shindo étant dans le coin, cette histoire a réveillé l’envie de combat de Kiichi et celui-ci défie donc le fameux combattant en duel…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà encore un très bon volume pour cette série aux combats de plus en plus passionnants. Désormais, les adversaires de Kiichi commencent véritablement à lui donner du fil à retordre et les affrontements durent donc un peu plus longtemps. Néanmoins, l’affrontement contre Shindo manque parfois de lisibilité lors des phases de clés au sol, ce qui gâche très légèrement le plaisir. Pour le reste, les techniques utilisées sont impressionnantes, originales et réalistes, même si certaines d’entre-elles nécessitent des particularités physiques hors du commun. Après le combat contre Shindo, les choses sérieuses vont s’intensifier avec la première nuit dans la forêt où a lieu le tournoi, et ce sont maintenant les vingt participants les plus forts sur les cent originels qu’il reste dans la partie. Pour changer un peu des affrontements classiques, Kiichi va devoir faire face à un militaire spécialisé dans la pose de pièges, mais aussi à un autre problème de taille : des couteaux. Un des compétiteurs est en effet capable de fabriquer des lames en taillant des pierres et celui-ci a d’ores et déjà fourni quelques participants peu scrupuleux. Le trait de Tetsuya Saruwatari est très bon, réaliste et travaillé sur les personnages, les décors faisant quant à eux l’objet d’un peu moins d’attention. Pour autant, ceux-ci ne sont pas bâclés et sont même souvent mis en valeur par du tramage et de l’encrage, ainsi que par des effets d’ordinateur efficaces. Si vous aimez la baston, jetez-vous sur cette série !