L'histoire :
Kiichi arrive à se défaire de ses liens et, profitant d’un moment d’inattention de son adversaire, il parvient à l’attaquer. Rapidement, Kiichi prend l’avantage et effectue un « brise-aile » sur son ennemi qui, persuadé que sa tête va heurter un roc et qu’il va mourir, s’évanouit avant de toucher le sol. Après cela, Kiichi retourne auprès de Gen, toujours blessé. Ce dernier le supplie de lui enlever le piège de ses jambes de manière assez rapide car la douleur est de plus en plus insupportable. Après avoir tenté en vain de le raisonner pour qu’il abandonne la bataille et profite de soins médicaux, Kiichi s’exécute et le hurlement de Gen déchire le ciel. Pendant ce temps-là, l’organisateur de l’Hyper Battle qui regardait l’affrontement depuis le poste d’observation est furieux : il avait parié 300 millions de yens contre le protégé de Kiri. Mauvais perdant, il refuse d’admettre la défaite et demande à Kiri de continuer de faire des paris sur les affrontements, ceci dans l’espoir de récupérer ce qu’il a perdu, voire même plus.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir expédié rapidement un adversaire, Kiichi va se retrouver en face d’un expert dans le maniement d’armes blanches. Pour l’une des premières fois, l’issue des combats est incertaine et le jeune homme va rencontrer de grosses difficultés, quitte à envisager la fuite. Les combats gagnent donc en intensité et le rythme est soutenu, même si l’histoire est régulièrement ponctuée par les dialogues entre Kiri et l’organisateur qui manquent parfois d’intérêt. Les techniques utilisées sont, certes, exagérées (surtout celles du combattant aveugle, sorte de Zatoïchi moderne) mais elles restent relativement crédibles et impressionnantes, en tous cas assez pour nous captiver. La qualité graphique maintient son niveau avec un réel soin apporté à la description des corps musclés à souhait. Les décors sont légèrement moins travaillés mais n’en sont pas moins fournis et nombreux. Le tramage est maîtrisé, le découpage archi-classique mais dynamique, et le cadrage est parfois intéressant. Ce sixième volume est donc encore une fois un concentré de violence et de peur, et on en redemande.