L'histoire de la série :
Kurono lit un magazine en attendant son métro. Soudain, un clochard glisse et tombe sur les rames. Kato, lycéen lui aussi, descend alors aider le pauvre homme, mais ses seules forces sont insuffisantes. Il demande alors à son camarade de l’aider. L’union de leur force leur permet de remonter le pauvre homme, mais au loin le métro arrive à grande vitesse. N’ayant pas le temps de remonter sur le quai, nos deux étudiants commencent à courir. Malheureusement pour eux, le métro ne s’arrête pas et les heurte de plein fouet. Dans un éclair, ils se retrouvent dans une pièce avec d’autres personnes. Au fond de celle-ci se trouve une sphère noire avec un homme nommé Gantz. Bloqués à cet endroit, ils entendent une chanson les sommant de réussir une mission imposée, sous peine de mourir à nouveau. Pour exécuter ces ordres, ils disposent d’un arsenal et d’une combinaison personnalisée. Or leurs adversaires n'ont pas forcément l’apparence humaine…
L'histoire :
Les gantzers de toute la planète sont transportés dans un vaisseau spatial. Là, les japonais constatent avec effarement les agissements terribles des américains : consommation de drogue, beuverie intense, viol des extra-terrestres, humiliations et exécutions sommaires. Les japonais n’ont hélas pas le temps de les arrêter et s’empressent de se rendre auprès d’une autre sphère qui doit les emmener à leur destination finale. Ils se retrouvent ainsi dans une pièce cubique où d’autres survivants et gantzers sont déjà présents et où se tient une étrange créature. Ils sont en fait dans « la chambre de la vérité » et la créature a les réponses à toutes leurs questions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On nous avait promis les réponses à toutes nos questions dans ce volume et il faut reconnaître que c’est effectivement le cas. Néanmoins, il faut d’abord lire un passage de racolage avant cela (avec du sexe complètement gratuit et très limite) et, lorsqu’arrive enfin le moment, quelle n’est pas notre déception ! En effet, les révélations en elles-mêmes ne présentent quasiment rien qu’on ne sache déjà et l’essentiel de la conversation avec la créature qui sait tout devient des pleurnicheries du genre « l’humanité a trop de valeur pour être exterminée ». En outre, quelques personnages s’expriment en langue étrangère sans que cela ne soit traduit et les autres protagonistes ne font pas toujours l’effort de nous interpréter les propos : on devine aisément ce qu’il se dit mais cela s’ajoute hélas à notre déception. Enfin, l’action reprend ses droits dans la toute dernière partie mais, soyons honnêtes, on a déjà décroché depuis un moment et on doute que le final en vaille la peine. En gros : « tout ça pour ça ? ».