L'histoire de la série :
Ichitaka Seto est un lycéen qui est amoureux depuis quelques années déjà de Iori Yoshizuki, une jolie fille passionnée de théâtre. Au fil du temps, ils finissent par devenir amis, mais Ichitaka ne peut s’empêcher de contenir ses sentiments. Son ami Teratani fait tout pour l’aider mais la situation se complique lorsqu’Itsuki, une de ses amies d’enfance, revient des Etats-Unis et lui déclare sa flamme. Commence alors pour Ichitaka un long parcours…
L'histoire :
Durant un voyage scolaire, Ichitaka se retrouve seul avec Iori devant les arches d'un temple. Il lui demande alors de les franchir avec elle, ce qui est riche en signification puisque cela reviendrait à lui déclarer sa flamme. Iori hésite un instant mais voit une note disant que la tradition marche pour les amis aussi. Malgré ses appréhensions, Ichitaka et Iori, bras dessus dessous, passent sous les arches mais, en arrivant à la dernière, le téléphone portable de la jeune fille sonne. Il s'agit de leur professeur et l'appel est en fait pour Ichitaka : l'appartement d'Itsuki aurait pris feu et on ne sait pas si celle-ci était à l'intérieur. Malgré ses réticences, le garçon retourne vite chez lui sous les conseils de Teratani et de Iori. Ichitaka se rend alors chez Itsuki et voit que l'appartement est entièrement ravagé mais celle que tout le monde cherche n'est pas très loin puisqu'elle se trouve juste devant chez elle. La lycéenne cherche au travers des cendres un objet qu'elle a toujours chéri : la statue en papier mâché de la tête d'Ichitaka. A sa vue, le jeune homme se trouve être très ému.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome nous propose de nombreux rebondissements : les relations entre Iori et Ichitaka n'arrêtent pas d'évoluer, ceux-ci se rapprochant fortement avant de s'ignorer totalement. Devant ce désaveu uniquement dû à lui-même, Ichitaka pense alors tomber amoureux d'Itsuki, mais cette dernière ne réagit pas comme il l'avait prévu. Ce tome est un peu à l'image du générique du dessin animé Candy : on s'amuse, on pleure et on rit ! Masakazu Katsura est un mangaka qui maîtrise clairement les codes du genre, cela étant évidemment dû à son expérience dans le domaine grâce au titre Video Girl Aï (chez Tonkam). On constate aussi que celui-ci est toujours aussi constant concernant ses planches : dessins fins, fouillés et détaillés. Nous avons parfois droit à une pleine page absolument impressionnante, par exemple lorsqu'Ichitaka imagine Itsuki prisonnière des flammes (page 33), ou encore lorsque cette dernière décide de poser nue à un cours de dessin (page 178). Cette série bénéficie également d'une édition impeccable (pages couleurs, papier épais et glacé) mais n'a qu'un seul défaut : son prix un peu élevé. Il n'empêche que ce tome est à nouveau très réussi. Vite la suite !
