L'histoire :
Grâce à Jotaro, son groupe arrive à partir du bateau sain et sauf. Tandis que le navire coule, ils dérivent sur une barque en direction de Singapour. Une fois arrivés, Jotaro et les autres se demandent quoi faire pour la fillette qui voyage avec eux et qui ne doit retrouver son père que dans cinq jours. Se doutant qu’elle n’a pas d’argent, ils lui proposent de venir avec eux et ils lui paieront une chambre dans le même hôtel. Chacun rejoint sa chambre mais Polnareff a une mauvaise surprise : un manieur de stand s’est caché dans le frigo. Polnareff l’a facilement repéré et lui demande de sortir. L’homme a le corps tout entier recouvert de cicatrices et dégage une aura de tueur. L’inconnu déclenche les hostilités en appelant son stand, mais Polnareff est plus rapide : son Silver Chariot assène instantanément plusieurs coups de fleuret dans le visage de son ennemi qui se retrouve avec un œil en moins. L’homme saigne abondamment mais se met pourtant à rire : il a fait exprès de se faire toucher, car ainsi son stand est devenu plus fort ! L’assassin se jette par la fenêtre mais Polnareff constate qu’il n’est pas tombé au sol. Seul dans sa chambre, il se rend soudain compte qu’il vient de se faire découper un morceau du pied sans s’en rendre compte. Et ce n’est pas terminé, car en réalité le stand de son ennemi est en train de diriger à distance une petite marionnette qui va piéger Polnareff avant qu’il n’ait pu comprendre ce qu’il se passe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A peine le combat sur le bateau est-il terminé qu’on enchaîne déjà sur un nouvel affrontement. Le groupe de Jotaro réussit finalement à atteindre Singapour, mais dès qu’ils mettent le pied à l’hôtel, les voilà qui se font déjà attaquer. Enfin, il s’agit surtout de Polnareff qui va avoir affaire à un manieur de stand assez étrange : l’homme fait exprès de recevoir des blessures en premier afin de pouvoir déclencher son pouvoir ! Dès lors, il nous offre un remake de Chucky avec une poupée maléfique dirigée à distance et qui va donner pas mal de fil à retordre à Polnareff, qui n’en sortira d’ailleurs pas indemne. Puis, toujours sans perdre de temps, l’auteur amène un nouvel ennemi sur le devant de la scène : Kakyoin a été remplacé par un manieur de stand qui a pris son apparence avant de s’attaquer cette fois à Jotaro. Le combat est complexe puisque le stand de l’agresseur est une sorte de mélasse acide dont il est impossible de se défaire... Enfin, juste après ce duel, Polnareff retrouve la trace de l’homme aux deux mains droites, celui qui a tué sa sœur, et il part faire cavalier seul. Son ennemi, lui, en plus d’avoir un pouvoir des plus puissants (il attaque à travers les reflets mais n’est pas directement visible), travaille en duo avec un autre manieur ! Ce combat, bien qu’il ne soit pas encore terminé à la fin de ce tome, est pourtant déjà tragique avec l’un des membres du groupe de Jotaro qui va connaître un funeste destin ! Le mangaka regorge d’idées en tout genre, et on sent que créer les stands était l’idée dont il avait besoin pour s’exprimer. Seulement, on aimerait qu’il enchaîne un peu moins vite les adversaires et prenne peut-être un peu plus de temps pour développer correctement son scénario. En fait, le problème est que certains détails sont carrément zappés (par exemple comment Kakyoin se retrouve remplacé ? Comment le groupe a fait pour rejoindre Singapour sur une barque de sauvetage à la dérive ? etc.), et l’histoire repart à chaque fois directement sur un nouveau combat sans trop de transition. Du côté des dessins, le mangaka a maintenant ses personnages bien en main et propose des planches qui paraissent déjà plus travaillées qu’au tome 1, et pour ce qui est des combats il n’hésite pas à se montrer de plus en plus gore (et de plus en plus imaginatif !). En tout cas, les amateurs d’affrontements étranges, originaux et violents ne seront pas déçus avec ce troisième volet qui continue dans la droite lignée de ses prédécesseurs.