L'histoire :
Kakyoin est sous le choc de la mort d’Abdul et refuse dans un premier temps d’y croire : il est tombé si rapidement et si facilement ! Le jeune homme espère qu’il va se relever mais son compagnon reste inerte et son pouls a disparu. Polnareff s’avance en direction de Hol Horse, envahi d’une froide colère et déterminé à tuer son adversaire. Mais Kakyoin lui demande de se contrôler : ils ne savent pas comment vaincre le stand de leur ennemi et se jeter dans le combat sans réfléchir pour se faire tuer rendrait le sacrifice de leur ami inutile. Polnareff se fait violence et accepte finalement de battre en retraite, quand il aperçoit soudain un second ennemi dans le reflet d’une vitre : le Hanged Man de l’homme qui a tué sa sœur. Le stand ressemble à une momie en décomposition et n’apparaît pas dans le monde réel, seulement dans le reflet. Même en cassant la vitre, Silver Chariot ne peut pas l’atteindre, et Polnareff, pris entre cet ennemi et le pistolet de Hol Horse, est sur le point de succomber à son tour. Kakyoin prend alors une décision qui va étonner tout le monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent opus ne s’était pas montré convaincant à tous les niveaux, mais le quatrième tome de cet arc fait déjà mieux, même s’il reste encore un ou deux détails avec lesquels l’auteur a choisi de ne pas s’encombrer. Durant tout le volume, les affrontements s’enchaînent presque sans aucun temps mort, et ce sous diverses formes : combats, course poursuite, affrontement entre voitures puis contre une voiture (ambiance Christine de Stephen King)... Le cerveau du mangaka fourmille visiblement d’idées et l’originalité est le maître mot au centre de tout cela. A noter que cette fois, Jotaro fait surtout de la figuration, ses trois compagnons prenant tour à tour la vedette au sein des chapitres. Du côté des graphismes, le trait de l’auteur évolue à vue d’œil. Les planches sont également de plus en plus poussées, seulement parfois le mangaka se perd en passant sur le chemin de la lisibilité. Un volet prenant d’un bout à l’autre donc, même s’il reste encore des progrès à faire...
