L'histoire :
Jotaro n’a pas vu venir l’attaque du stand Wheel of Fortune et s’est soudain retrouvé avec plusieurs petits trous dans le corps, peu profonds mais très douloureux. Une nouvelle salve arrive : Polnareff et Kakyoin s’élancent pour protéger Jotaro, mais tous trois sont alors touchés par les projectiles invisibles du stand ennemi. Comme la voiture-stand fonce sur eux, les trois compagnons se replient derrière des rochers, accompagnés de l’adolescente qui voyage avec eux. Malheureusement, cela n’arrête pas le véhicule qui passe dans le même passage étroit qu’eux entre les rochers, se déformant et brisant la roche pour se frayer un chemin, avant de reprendre sa forme juste après. En désespoir de cause, le groupe escalade la montagne à côté d’eux mais, une fois au sommet, Jotaro et ses amis découvrent que la voiture arrive à grimper derrière eux grâce à des piques qu’elle a fait pousser depuis ses roues ! Jotaro décide de l’attaquer lorsqu’elle arrivera à son tour au sommet et montrera pour cela le dessous de sa carlingue pendant un court instant. Seulement, le manieur du stand à l’intérieur de la voiture n’est pas aussi facile à piéger : les projectiles invisibles qu’il a lancés plus tôt étaient en réalités des projections d’essence lancées à très haute vitesse, et le corps de Jotaro et ses amis en est donc maintenant dégoulinant. Grâce à une étincelle jaillie d’un circuit électrique du stand-voiture, l’ennemi met alors le feu à Jotaro...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 5ème volet, ce sont trois nouveaux ennemis qui vont se relayer pour barrer la route du groupe de héros. Tout d’abord, on assiste à la fin de l’affrontement contre le stand Wheel of Fortune, avant que la mère de J.Geil ne combatte enfin en personne, et pour finir c’est carrément un envoyé de Dio qui se dresse face au groupe. Si les combats sont comme souvent assez différents les uns des autres et avec toujours cette pointe d’originalité propre à l’auteur qui nous emmène là où on ne s’y attend pas, il faut tout de même bien dire que certains passages sont un peu trop longs, principalement ici l’affrontement de la mère de J .Geil. Cet effet est en outre renforcé par le fait de voir les héros tomber dans tous les pièges idiots et super évidents que leurs ennemis mettent en travers de leur route. Le mangaka est donc inspiré en ce qui concerne les stands et la façon de les utiliser, mais pour le reste les ressorts scénaristiques commencent à lasser un peu. Qui plus est, Hirohiko Araki ne s’encombre pas trop avec la cohérence de certains points secondaires, même s’il se moque un peu de lui-même à ce sujet lorsqu’il évoque par exemple le fait que Jotaro a réussi à retrouver en plein Pakistan un uniforme de lycéen japonais identique au sien qu’il venait de faire brûler. Ce clin d’œil est amusant, mais dans d’autres cas de figure, les « fautes de raccord » sont simplement passées en douce, ce qui est un peu dommage. Avec ces chapitres, même si la variété des combats et des ennemis est indéniable, ce volet reste finalement assez moyen et ne se dénote pas spécialement. Espérons que la suite se fera plus passionnante...