L'histoire :
Tandis que Takuma et Asuka tentent de faire patienter les spectateurs qui attendent la projection, Hiromi appelle Takuma sur son portable pour lui annoncer que la fille qui était filmée a jeté la pellicule au fond de la rivière. Takuma essaye alors de convaincre Hiromi de ne pas abandonner mais il est trop tard de toute façon : les lycéens n’ont plus le courage d’attendre et quittent le cinéma en pensant qu’il s’agissait d’une farce du club. Quelques jours plus tard, Hiromi se rend dans l’ancien local du club pour récupérer son cahier où était consigné son « planning de la vie ». Après les cours, sur le chemin du retour, il aperçoit Takuma et Johnny sur la berge : ceux-ci sont en train de chercher désespérément la pellicule. Hiromi se dépêche de partir pour ne pas être vu et, quelques minutes plus tard, il croise le gérant du cinéma et s’excuse auprès de lui pour la projection ratée. L’homme lui propose alors de travailler pour lui pour se faire pardonner...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le flop de la projection organisée par le club de ciné, Hiromi et les autres doivent travailler pour le gérant du vieux cinéma et cela va leur faire croiser d’autres personnes qui partagent la même passion ainsi que découvrir un peu plus la vie du gérant. Malheureusement, on a une fois de plus du mal à s’attacher aux personnages qui sont soit creux soit trop stéréotypés. De plus, la narration souffre elle aussi de défauts, le plus gros étant les transitions mal gérées pour ce qui est des bonds dans le temps. Par ailleurs, l’intrigue occupe à peine plus que la moitié de ce volume, l’autre étant consacrée à la préquelle de Des milliers de larmes (un autre titre de l’auteur) et une plaisante petite historie sur un docteur qui tombe amoureux du clone de sa sœur. En outre, le style de la mangaka est toujours aussi reconnaissable et les graphismes se prêtent bien au ton de l’histoire, même si les planches sont parfois un peu chargées. Voici donc une fin de diptyque décevante, tout comme la première partie.
