L'histoire :
Ayano et Makoto ont échangé cette nuit leur premier baiser. Au matin, sur son balcon, Makoto y repense et est encore sur un petit nuage lorsqu’il voit un lapin en peluche lui faire coucou depuis le balcon voisin. Il s’agit d’Ayano, venue lui reparler de leur soirée et de la prochaine étape qu’elle envisage. Avant de faire l’amour, elle voudrait d’abord y aller progressivement en prévoyant une soirée pelotage, et le rendez-vous est donc pris pour le week-end suivant. Afin de ne pas éveiller les soupons de la proviseur, Makoto part seul sur le chemin du lycée où ils enseignent, et tombe sur Tsumugi, l’étudiante qui a flashé sur lui. Apprenant qu’Ayano lui a donné un baiser, elle décide à son tour de lui en voler un pour ne pas rester à la traîne. Elle lui parle ensuite d’un problème qu’elle et ses amis rencontrent avec le professeur de sport : elles doivent obligatoirement utiliser de nouveaux maillots de bain pour les cours de natation, et ceux-ci seraient, selon ses dires, bizarres. Sans lui en dire plus, elle conclut en lui demandant de l’aider avant de partir en courant. Suite à cela, Makoto tombe nez à nez avec Kawaguchi, le professeur d’éducation physique, et ce dernier le menace sans ménagement : Tsumugi, ainsi que toutes les autres jeunes filles du lycée, sont pour lui seul et Makoto n’a pas intérêt à venir marcher sur ses plates-bandes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume loin de faire l’unanimité, tant du point de vue scénaristique qu’érotique, ce second tome remonte un peu la barre et commence enfin à nous rappeler un peu l’ambiance qui régnait dans les meilleurs tome d’Angel (Tonkam), mais en beaucoup plus « romantique » pour le moment. Pas de scène dégoulinante donc, mais plutôt des passages gentiment érotiques ou pervers, comme une séance de pelotage ou un « cours particulier » de natation particulièrement perturbant. U-Jin commence à lâcher la bride et nous fait de nouveau part de son imagination si prolifique et décalée lorsqu’il s’agit de comédie érotique lycéenne. De nombreux éléments se mettent en place et l’on suit ce volume avec beaucoup plus d’entrain que son prédécesseur. Une mention particulière à propos de l’adaptation qui propose une pléthore de jeux de mots graveleux qui accentuent encore l’ambiance légère régnant dans ces pages. Les graphismes sont typiques de l’auteur, malgré quelques dissensions avec son style habituellement réaliste au niveau des gabarits de ces dames. Ainsi, Ayano se retrouve avec une paire de seins marshmallow, assez énormes et très élastiques. Mais passons. Le tout est très bien travaillé, surtout par rapport au gros de la production érotique du support. Même si ce n’est pas ce qu’on regarde le plus, les décors sont présents lorsque c’est nécessaire, les encrages et tramages colorent correctement le tout et les personnages, au centre des attentions, sont assez soignés. Les choses sérieuses commencent au tome suivant, donc : à suivre !