L'histoire :
Makoto et Ayano s’apprêtent à passer leur première nuit d’amour ensemble et, tous deux n’ayant aucune expérience dans le domaine, ils se montrent assez maladroits. Surtout Makoto qui, en plus d’avoir du mal avec le soutien-gorge de la jeune femme, pense surtout à son plaisir personnel et prend bien le temps de mater les recoins de la demoiselle, ce qui, bien évidemment, la gêne beaucoup. Arrivant enfin au moment tant attendu de l’union, Makoto est tellement excité qu’il n’a même pas le temps de faire un aller-retour avant d’avoir fini son affaire, trop heureux d’avoir ainsi « sexé comme des bêtes » avec sa petite amie. Le lendemain, c’est avec un regard nouveau sur le monde qu’il se rend en cours, mais son bonheur est de courte durée car, ouvrant son casier, il trouve une lettre où est seulement écrit « aidez-moi », signé par une mystérieuse « fille à lunettes ». Le professeur ne le sait pas encore, mais il s’agit d’Hitomi, une de ses élèves, qui est harcelée par le vieux médecin de l’infirmerie. Celui-ci profite en effet d’un de ses points faibles pour l’obliger à se faire « ausculter » d’une manière assez spéciale, le vieil homme en profitant pour tripoter allégrement l’étudiante…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours dans la lignée de la série Angel où le héros passait le plus clair de son temps à résoudre des problèmes de jeunes filles en détresse dans le but de pouvoir disposer ensuite de leurs charmes, L’amour en cours reprend le thème, cher à U-Jin, de la comédie sentimentale estudiantine teintée d’« enquête » où le sexe tient une place prépondérante. On découvre donc dans ce tome que le professeur d’EPS n’était pas le seul à faire du harcèlement auprès des élèves et que deux autres adultes se prêtent aussi à ces jeux malsains, ce qui va encore donner du fil à retordre au dévoué professeur Makoto. Ce dernier est de plus en plus harcelé lui-même par la principale et par l’une de ses élèves, et la seconde thématique de ce troisième volet est de le voir se débattre entre l’envie de luxure et sa fidélité envers Ayano. Maintenant dépucelé, le héros se révèle en effet un vrai obsédé, ce qui peut se comprendre vu les bombes sexuelles qui se frottent à lui toute la journée ! Les dessins sont très agréables, l’auteur étant spécialiste dans la plastique des lycéennes en émoi. L’ambiance est toujours aussi déjantée, comme le montre la scène de sexe avec le médecin ou celle du jeune professeur de musique et de son engin éléphantesque (à tel point d’ailleurs que cela lui provoque des chutes de tension tellement le sang est retenu vers le bas…). Bref, du grand n’importe quoi, beau à voir et drôle à lire. Du U-Jin, quoi !