L'histoire :
Avec son salaire de misère, Makoto est tellement dans la dèche qu’il doit emprunter de l’argent à Tsumugi afin de pouvoir manger en attendant le jour de la paie. Le jour arrivé, il entend des jeunes filles parler à la sortie de la banque : celles-ci racontent que Nagisa Katase, une des élèves de Makoto et aussi la meilleure nageuse du club de natation dont il a maintenant la charge, aurait volé l’argent des élèves destiné à la sortie scolaire et en aurait emprunté au professeur de musique Nirasaki pour payer la sortie. Mais Makoto croit vraiment que la jeune Nagisa avait perdu l’argent et pense qu’elle doit être victime de Nirasaki. Il prend alors la décision de lui donner sa paie afin qu’elle puisse rembourser ses dettes sans devenir l’esclave de son collègue pervers. La voyant passer au club de natation, il lui donne donc une enveloppe contenant l’équivalent de l’argent initialement perdu et lui dit que quelqu’un l’a rapporté après qu’elle l’ait fait tomber. Mais la jeune fille finit par comprendre qu’il s’agit de l’argent de son professeur et, touchée, celle-ci accepte. C’est alors que déboule Tsumugi qui annonce à Makoto qu’il peut compter sur elle pour son premier « Angel Battle » et qu’il pourra parier sa paie contre Nirasaki. Nagisa décide donc de rendre l’argent au professeur pour qu’il puisse affronter Nirasaki afin d’éponger sa dette par le combat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suivant la ligne tracée par le tome précédent, ce sixième volume continue dans le fun et nous divertit sans conteste grâce au grain de folie apporté par l’auteur. Et ce dernier s’en donne à cœur joie : Makoto va devoir participer à des « Angel Battle », sortes de combats « à la Pokémon » mais où ceux qui s’affrontent sont des lycéennes qui ont offert leur cœur à leur professeur, et surtout leur ruban d’uniforme, parabole à peine cachée de la « pureté » de ces demoiselles. Ainsi, chaque professeur possède son petit « harem » personnel et s’en sert pour remporter des duels contre ses collègues. Grâce à ses actions récentes pour sauver des jeunes filles du harcèlement de certains professeurs, Makoto a maintenant lui aussi ses fans et se voit obligé de participer à ces « combats » pour venir en aide à l’une d’entre elles à qui Nirasaki a « volé » le ruban tout en s’arrangeant pour qu’elle ait une dette envers lui. Le scénario part dans tous les sens mais pour notre plus grand plaisir car U-Jin réussit son coup ! Et les graphismes sont au meilleur niveau de ce que peut fournir l’auteur, d’autant plus que les combats sont l’occasion pour lui de mettre en scène de nouveaux personnages féminins, dans des tenues et situations variées, et avec moult effets de styles. On se croirait parfois plongé dans un jeu vidéo débile et la (ré)apparition du « perso caché » du campus ajoute encore à cela. Bien qu’ayant toujours assez peu de scènes véritablement érotiques, ce tome propose une dose de fan-service renforcée. C’est drôle, déjanté, sexy et l’adaptation française a fait l’objet d’un travail particulier, cette dernière proposant des jeux de mots ou références amusants participant de beaucoup à l’ambiance générale. Encore !