L'histoire :
Taro Yamada ressemble à un lycéen parfait : il est intelligent, sportif et beau gosse ! Mais il y a une ombre au tableau : il est très pauvre. En effet, il vit dans une maison délabrée avec ses nombreux frères et sœurs, et sa mère, cette dernière dépensant systématiquement le peu d’argent qu’il gagne en achetant des œuvres d’art. Au lycée, personne n’est au courant de sa situation à part son meilleur ami, et, lorsque les filles lui offrent des bentos (panier-repas), il les accepte volontiers : ceux-ci serviront de repas le soir à toute sa famille. Un soir, sa mère rentre encore une fois avec une œuvre d’art payé avec l’argent de la nourriture et Taro se met comme d’habitude en colère. Une jeune fille observait la scène de l’extérieur et donne alors un sac à Taro avant de s’enfuir. Ce dernier regarde à l’intérieur du sac avant d’être frappé de stupeur : à l’intérieur se trouvent de la farine et un million de yens ! Taro utilise alors toute la farine pour faire des pancakes à dîner et planque l’argent dans un tiroir. Le lendemain, il raconte à son meilleur ami ce qui s’est passé la veille et il lui décrit l’uniforme que portait la demoiselle. Il espère ainsi pouvoir retrouver son lycée et lui rendre l’argent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Le vilain petit canard (chez Tonkam), nous retrouvons Aï Morinaga avec Le fabuleux destin de Taro Yamada dont voici le premier tome. Cette série n’est pas réellement un shôjo romantique, mais véritablement une série comique qui ne se prend pas au sérieux. Certes, la pauvreté n’est pas un sujet comique, mais la façon de vivre de Taro et sa famille est traitée de façon légère et quelque peu absurde, ce qui provoque des situations plutôt drôles. Dès les premières pages, on plonge dans l’humour et les évènements auxquels Taro va devoir faire face ont tendance à basculer dans le n’importe quoi, sans en rajouter des tonnes. L’intrique n’est pas vraiment évoluée mais l’ensemble est sympathique et offre une lecture des plus agréables. Côté graphique, le découpage est assez classique. Les décors, assez présents, sont simples mais pas négligés non plus, et beaucoup de tramages colorisent l’ensemble. Au final, ce premier volume nous offre une histoire drôle, sans être hilarante, et on attend la suite pour confirmer ce potentiel.