L'histoire :
La famille Yamada doit de préparer au mois le plus important de l’année : février. En effet, c’est le mois de la Saint-Valentin et c’est à cette occasion que Taro et ses frères et sœurs doivent récolter un maximum de chocolats, lesquels feront office de goûter pour le reste de l’année. Au lycée, tous les élèves regardent Keiichi qui croit être un ultime beau gosse et prend des airs de poseur. Mais, première défaite de sa journée, une jeune fille prénommée Nakai vient alors lui parler et lui dit que sa braguette est ouverte. Un peu après cela, Keiichi surprend une conversation très déplaisante des filles. Celles-ci ont toutes l’intention d’offrir leurs chocolats à Taro qui représente l’homme idéal, ce qui énerve au plus haut point Keiichi. C’est alors qu’arrivent Takuya et Taro, ce dernier offrant son plus beau sourire à toutes les lycéennes. Lorsque les filles demandent à Taro quelle sorte de chocolats il aimerait recevoir à la Saint-Valentin, celui-ci répond qu’il souhaite des chocolats qui se conservent longtemps. Ne supportant pas cette nouvelle défaite, Keiichi est bien déterminé à prouver à tous sa supériorité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume confirme tout le potentiel que l’on avait pu déceler dans le tome précédent. En effet, l’humour est constamment présent et très bien exploité, les gags étant toujours aussi drôles, voire plus. L’imagination de l’auteur (et des personnages eux-mêmes) nous offre des moments de pur n’importe quoi et de délire, et c’est un régal pour nos zygomatiques. Alors certes, l’histoire ne vole pas haut mais ce n’est pas non plus le but, le ton étant à la fois humoristique et décalé. Du côté des dessins, ceux-ci sont plutôt corrects avec des personnages expressifs et un découpage assez classique. Il est cependant dommage de constater que, si les décors n’ont pas perdu en qualité, ils sont moins présents que dans le précédent volume et sont souvent remplacés par du tramage à foison. Les graphismes et le scénario sont donc moyens, heureusement l’humour et la dérision dont fait preuve cette série relèvent le niveau, et on ne peut que passer un bon moment de rire et de détente à sa lecture.